Selon un article paru le 17 janvier dans Le Nouvel Observateur, lors d’un nouveau débat opposant les candidats à l’investiture républicaine, le gouverneur du Texas Rick Perry a estimé que la Turquie était dirigée par "ce que beaucoup qualifieraient de terroristes".

Le candidat, répondant à une question posée par un journaliste, a par ailleurs déclaré qu’il était "temps que le pays soit viré" de l’organisation militaire, et que les Etats-Unis cessent de collaborer avec ce genre de gouvernements.

De fait, Rick Perry a repris à son compte les propos du journaliste selon lesquels "le parti au pouvoir est de tendance islamique, que de ce fait les violences faites aux femmes ont augmenté et que la presse a été muselée comme en Russie."

Il s’est contenté d’appuyer ce postulat en y rajoutant un mot clé, qui résonne instantanément aux oreilles de son auditoire : "terroristes". L’amalgame, facile, entre islamistes et terroristes, a fait son effet. A la fin de sa réponse, Rick Perry est chaudement applaudi.

La Turquie est pourtant l’un des meilleurs alliés des Américains au Proche-Orient – deux bases militaires américaines y sont installées. Ce que le gouverneur texan ignore apparemment.