Selon Edouard Nalbandian, ministre arménien des Affaires étrangères d’Arménie, le vote par le Sénat français de la loi de censure arménienne est une "initiative historique".
"Ce jour sera écrit en lettres d’or non seulement dans l’histoire de l’amitié entre les peuples arménien et français", a-t-il continué.
L’Arménie et les groupes de pression de la diaspora arménienne font campagne depuis longtemps pour obtenir une qualification politique internationale de "génocide" pour les massacres d’Arméniens perpétrés pendant la Première guerre mondiale malgré les oppositions de nombreux historiens.
Les Arméniens soutiennent que près d’un million et demi des leurs ont été victimes alors que la Turquie affirme que les Arméniens ont eu entre 300.000 à 500.000 morts et rejette le qualificatif de "génocide".