Lévon Ekmekdjian, Krikor Amirzayan ou la réhabilitation du nationalisme et du terrorisme arméniens

Nous vous proposons de découvrir, cet "article" édifiant de Krikor Amirzayan publié aujourd’hui sur le site turcophobe armenews.com. Dans cet article, Krikor Amirzayan prend fait et cause pour Lévon Ekmekdjian, un activiste de la branche dure et armée du nationalisme arménien, responsable d’un attentat clairement motivé par la haine envers les Turcs et la volonté d’en tuer un maximum à l’aéroport d’Ankara.
Krikor Amirzayan est pigiste du très nationaliste "Nouvelles d’Arménie Magazine" (version papier du site armenews.com). Dirigé par Ara Toranian, porte-parole de l’ASALA en France de 1976 à 1983, puis des dissidents de l’ASALA-MR de 1983 à 1985 (deux groupes terroristes armés), le mensuel est dans les petits papiers (d’Arménie ?) de la Fédération Révolutionnaire Arménienne FRA Dachnaktsoutioun (le tout puissant parti national-socialiste arménien, extrémiste et homophobe).
Cela se passerait presque de commentaires tant les manipulations de ce magazine sont grossières mais elles pourraient tromper le lecteur non averti et l’entrainer sur le chemin des sentiments turcophobes.
Dans ce cas précis, Krikor Amirzayan manipule littéralement les faits en parlant de « sept soldats turcs »(sic) tués dans l’attentat. En fait, il y eut neuf voyageurs tués, dont un touriste américain et huit turcs (des civils). Par ailleurs, l’accusation de « tortures » sur Ekmekdjian, qui remonte à 1983, n’a jamais été prouvée. Mais on comprendra facilement que Krikor n’est pas du genre à s’encombrer de preuves.
Notons également que Krikor est un récidiviste dans l’apologie du terrorisme, citons quelques un de ses propos :
Sur un forum ultra-nationaliste arménien, dans une discussion à propos d’un terroriste de l’ASALA, un internaute dit
Des combattants de la trempe de Varoujan seront toujours des idéalistes, prêts à consacrer leur temps, leur énergie, leur vie, même, à l’Arménie. Je crois moi aussi qu’il pourra apporter beaucoup aux jeunes générations, ne serait-ce que par son exemple d’un engagement absolu.
Krikor Amirzayan de répondre :
Leur combat pour la Libération de l’Arménie trouve aujourd’hui en Arménie le terrain favorable d’expression.
Les médias et les sites extrémistes de la fachosphère arménienne ont certes une audience infime mais leur entreprise de propagande est incessante. Le même site publie régulièrement de fausses informations dont vous pouvez retrouver une sélection dans notre rubrique "Mensonge, désinformation, mauvaise foi". Ces intox pourraient malheureusement être prises au sérieux par la communauté arménienne de France, principal destinataire de ces parutions, qui n’a pas forcément le réflexe de s’informer sur les Turcs ou la Turquie, tombant ainsi dans le piège de la diabolisation des Turcs pronée par les ultra-nationalistes arméniens et se soldant par une haine aussi intolérable qu’irrationnelle des plus dangereuses.
ASALA
30 ans après sa pendaison, la famille de Lévon Ekmekdjian réclame son corps à la Turquie
30 ans après l’attaque du commando de l’ASALA (Armée Secrète Arménienne de la Libération de l’Arménie) sur l’aéroport Esenboga à Ankara, la famille de l’un des membres du commando arménien, Lévon Ekmekdjian réclame aux autorités turques son corps. Lévon Ekmekdjian ayant été pendu. Dans une lettre adressée au ministère turc de l’Intérieur, la famille d’Ekmekdjian demande qu’on lui communique le lieu où est enterré Lévon Ekmekdjian et lui restitue son corps pour être enterré en France. L’avocat de la famille d’Ekmekdjian, Keskin a rappelé que le jugement de Lévon Ekmekdjian était expéditif et sans avocats de la défense. Le 7 août 1982 le commando « Khrimian Haïrig » de l’ASALA attaquait le commissariat de l’aéroport Esenboga d’Ankara. 7 soldats turcs étaient tués et les membres du commando se saisissaient de l’aéroport. Mais les forces de l’ordre en renfort étaient dépêchées en grand nombre sur place. Le commando étant entouré. Le responsable du commando Zohrab Sarkissian préférait alors se donner la mort. Lévon Ekmekdjian était quant à lui arrêté. Il subissait de très nombreuses tortures. Les Turcs lui avaient ainsi arraché des “aveux“... Le 28 janvier 1983 il était pendu dans une prison turque au terme d’un jugement sommaire et bâclé.
Krikor Amirzayan
Lien/Source : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86506