Les aveux de Valérie Boyer
Sur son site internet, Mme Valérie Boyer admet avoir rédigé sa proposition de loi pro-arménienne en collaboration avec l’un des plus virulents des groupes de pression arméniens de France, le "Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France" (CCAF)
Le CCAF est un regroupement d’organisations composé de 23 membres dont 17 permanents, au sein duquel se trouvent, entre autres, la FRA Dashnaktsoutioun et sa "branche jeunesse", la NOR Seround. La FRA Dashnaktsoutioun est un parti politique arménien d’obédience nationaliste-socialiste, des ultra-nationalistes.
On y trouve également l’UGAB, une organisation issue de la branche dure du nationalisme arménien.
En remontant dans les années 80, la Fédération Révolutionnaire Arménienne FRA Dashnaktsoutioun via sa branche armée, commettait des attentats à la bombe dans les capitales européennes et américaines rues de Paris. Ces attentats visaient des cibles turques principalement mais l’attentat à la bombe à l’aéroport d’Orly fit également des victimes non turques. La FRA Dashnak est un parti ancré dans la haine. [1]
En 2001, lors du vote de la première loi pro-arménienne, les salariés des commerces turcs de France recevaient également des menaces de mort.
Leur tort : être Turc.
Mais ces événements n’ont pas non plus empêché le Parti Socialiste de signer un pacte électoral avec la FRA en 2006 ni M. Hollande de participer à un diner de soutien organisé pour lui par le parti.
Un parti politique d’Arménie, extrémiste, ayant trempé dans le terrorisme et les crimes racistes contre les communautés turques de par le monde, dispose d’officines en France et téléguide des organisations/associations qui s’autoproclament représentatives de la communauté arménienne.
A la lumière de ces quelques rappels, les motivations et les fréquentations de Mme Valérie Boyer prennent une toute autre dimension. Autant que les jérémiades de M. Patrick Devedjian, l’avocat des terroristes cités ci-dessus, affirmant que "la Turquie menace tout le monde".
Passons maintenant aux "aveux" de Mme Boyer :
(...) Constatant que le rejet du Sénat me paraissait insurmontable, je me suis engagée en tant que vice-présidente du groupe d’amitié France-Arménie à poursuivre le combat. Lors d’une réunion organisée par le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France, à Marseille, j’ai annoncé aux représentants de la communauté que je redéposerai un texte juridiquement inattaquable. C’est ce que j’ai fait en m’appuyant sur les travaux d’un avocat marseillais, Maître Philippe Krikorian, que je tiens à féliciter et remercier devant vous parce qu’il avait identifié la nécessité pour la France de transposer cette décision-cadre 2008/913/JAI du Conseil de l’UE (...) [2]