Un témoignage d’une terroriste du PKK dévoile le vrai visage de l’organisation
Une terroriste qui s’est rendue aux forces de l’ordre après avoir pris la fuite a révélé le vrai visage de l’organisation terroriste
Les témoignages d’une terroriste qui œuvrait comme aide-soignante au sein de l’organisation terroriste du PKK et qui s’est rendue aux forces de l’ordre turques après avoir pris la fuite ont révélé le vrai visage de l’organisation.
Selon les informations obtenues par un correspondant de l’Agence Anadolu (AA) auprès des sources policières, le PKK qui a vu le nombre de ses membres diminuer grâce aux opérations menées par les forces de l’ordre aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger, avait, dernièrement, enlevé une femme travaillant dans le secteur médical afin de pouvoir prodiguer des soins à leurs membres blessés lors des conflits, notamment en Syrie.
La femme terroriste qui a pris la fuite à la première occasion et dont l’anonymat est gardé pour des raisons de sécurité, a indiqué avoir été enlevée par les membres du PKK en juillet 2013 avant d’être menée dans des grottes en Irak.
Au cours de son séjour dans la grotte, elle a vu des hommes terroristes violer des femmes terroristes. Toutefois, elle n’a pas été victime de viol car elle aurait su, selon ses termes, s’y opposer.
Elle a rapporté que les femmes, par crainte des représailles, ne parvenaient pas à se défendre. La terroriste a elle aussi toujours vécu dans la crainte d’être, un jour, victime d’un viol.
En outre, elle a indiqué avoir reçu une formation de six mois assurée par des médecins français et américains. Par la suite, elle a été envoyée dans les différents hôpitaux de la région afin de mettre en pratique ses connaissances.
- Une terroriste enceinte tuée
La femme terroriste a indiqué que l’une des terroristes tombée enceinte a été exécutée par le PKK.
"Lorsque j’étais à l’hôpital de Rassoulayn (frontière turco-syrienne), ils m’ont demandé d’effectuer une analyse sur une femme terroriste qu’ils soupçonnaient d’être enceinte. Lorsqu’ils ont découvert qu’elle l’était effectivement, ils l’ont tuée. Je ne sais pas où ils l’ont envoyée mais j’ai entendu qu’ils avaient aussi exécuté l’homme".
La femme a raconté comment les terroristes du PKK avaient évacué l’hôpital de Djinderes sur ordre des soldats américains pour s’installer dans un hôpital du centre ville.
"Là-bas, ils nous ont demandé de soigner les terroristes blessés lors des conflits. Puis ils m’ont demandé de prendre les armes contre les soldats turcs. Lorsque j’ai refusé, ils m’ont enfermée pendant un certain temps avant de m’envoyer à Chahba (sud Syrie)", a-t-elle ajouté.
Enfin, elle a fait savoir que des enfants de 14-15 ans ont été enrôlés par le PKK, au cours de l’opération du Rameau d’Olivier menée à Afrin par les Forces armées turques (TSK), en vue de combattre les soldats turcs.
- Les soldats turcs dénigrés
"Ils utilisent les femmes sous prétexte d’émancipation. Lorsque j’ai remarqué cela, une haine s’est développée en moi. Ils dénigrent les soldats turcs. Ils font croire aux femmes que les soldats turcs leurs feront subir telle ou telle chose. Il y en a beaucoup qui souhaitent prendre la fuite mais peut-être elles n’osent pas par crainte des soldats turcs. Elles craignent encore plus les membres de l’organisation. Les tortures infligées à ceux qui ont tenté de s’échapper de l’organisation les dissuadent aussi de prendre la fuite", a-t-elle détaillé.
Lors de sa fuite, l’aide-soignante s’est rendue compte des mensonges tissés contre les soldats turcs."Personnellement je n’ai vécu aucune de ces choses. Au contraire, ils m’ont aidé à retrouver ma famille. Que ceux qui souhaitent quitter l’organisation n’aient aucune crainte. Les soldats turcs ne leur feront rien. Bien au contraire, ils vous aident. Ils vous montrent les vérités et vous permettent de regagner vos familles", a-t-elle expliqué
Indiquant avoir été arrêtée lors de ses tentatives de fuite précédentes, la femme terroriste a confié avoir retrouvé le courage de prendre à nouveau la fuite grâce à l’aide de la Turquie.