Les développements en Libye sont suivis de près par la Turquie.

Lors d’un point de presse sur l’évaluation de la situation actuelle en Libye, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a attiré l’attention sur la campagne de diffamation menée à l’encontre de la Turquie dans ce pays.

M. Erdoğan a mis l’accent sur la nécessité de préserver l’intégralité territoriale de la Libye, tout autant que de l’unité et de la solidarité devant être instaurées au sein du peuple libyen.

Le Premier ministre Erdoğan a indiqué qu’ils élaboraient une feuille de route sur l’avenir de la Libye, en énumérant les lignes principales étant comme suit :

1- L’établissement immédiat d’un cessez-le-feu, le retrait et la levée des applications mis en vigueur par les éléments militaires liés à Kadhafi,

2- Permettre l’acheminement des aides humanitaires continues à tous nos frères libyens, sans faire aucune distinction en imposant des zones humanitaires sûres

3- Amorcer en urgence un processus de transition et de changement démocratique compréhensif prenant en compte les intérêts légitimes de l’ensemble de la population libyenne.

LIBYE : LES EFFORTS DE LA TURQUIE SEMBLENT INFRUCTUEUX

Misrata est un front très stratégique tant du fait d’être situé aux alentours de Benghazi, fief des insurgés, que du point de vue de ses gisements pétroliers.

Des milliers de civils ont quitté la ville devenue dangereuse pour y vivre. Tandis que dans les rues, les rebelles et les pro-Kadhafi s’affrontent. Les efforts de médiation de la Turquie en Libye semblent être restés infructueux.

Ni les insurgés, ni le gouvernement de Kadhafi ne sont favorables à entamer des négociations.

A la suite d’une série d’entretiens réalisés par les responsables turcs tant avec les représentants de Kadhafi qu’avec les insurgés, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan avait annoncé qu’ils élaboraient une " feuille de route " capable de mettre fin à la guerre en Libye.

Cependant, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaaim a décrété qu’il ne pourrait être question de négociation avec "les personnes ayant recours à la lutte armée et en plus ayant recours à l’aide des puissances étrangères".

Entre temps, certains commandants anti-Kadhafi prétendent que la Turquie a fait ralentir les opérations de l’OTAN. Suivant ces prétentions avancées par la BBC, la Turquie a répliqué qu’elle ne pouvait intervenir aux détails des opérations d’aucun des pays membres et que les opérations sont planifiées par le commandant de l’OTAN.

Source : TRT