Airbus Defence & Space a remis à la Turquie son premier avion de transport militaire avec un retard de plus de trois mois. Ankara a tenté de marchander pour obtenir de nouveaux avantages.
Enfin... Airbus Defence & Space a remis ce vendredi à la Turquie le premier de ses dix avions de transport militaire A400M commandés avec un retard de plus de trois mois sur le calendrier fixé. L’armée de l’air turque avait estimé en décembre que l’appareil en voie de livraison n’était pas conforme au contrat signé. Ce qui avait particulièrement agacé le président exécutif d’Airbus Group, Tom Enders, qui avait reproché fin février à la Turquie de marchander au lieu de prendre livraison de son premier. Il avait jugé la situation "inacceptable".
L’armée de l’air refusait depuis décembre dernier de prendre livraison de cet appareil, le troisième de la série d’un programme multinational. Le directeur général Tom Enders avait expliqué le blocage "par un seul mot : marchandage". Il avait exprimé l’espoir que cette "situation de plus en plus inacceptable" serait réglée rapidement, et a souhaité l’aide des autres nations qui ont commandé cet avion. "Comment peut-on augmenter la cadence de production quand on n’a pas la certitude que les clients vont prendre l’avion et qu’on est obligé de le parquer ?", s’était-il interrogé.
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