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Erdogan qualifie le projet de loi de sécurité français de "guillotine de la démocratie’’

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 296
Erdogan qualifie le projet de loi de sécurité français de "guillotine de la démocratie''

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé un projet de loi française visant à contrer le séparatisme islamiste comme une "guillotine" de la démocratie.

Le projet de loi a été critiqué tant en France qu’à l’étranger pour stigmatiser les musulmans et donner à l’État de nouveaux pouvoirs pour limiter la parole et les groupes religieux.

S’exprimant mercredi à Ankara, Erdogan a déclaré : "L’adoption de cette loi, qui est ouvertement en contradiction avec les droits de l’homme, la liberté de religion et les valeurs européennes, sera un coup de guillotine infligé à la démocratie française".

Le président turc a ajouté que le projet de loi ne servirait que la cause de l’extrémisme, mettant les ONG sous pression et "obligeant les jeunes à choisir entre leurs croyances et leur éducation".

"Nous appelons les autorités françaises, et tout d’abord le président Macron, à agir avec sagesse", a-t-il poursuivi. "Nous nous attendons à un retrait rapide de ce projet de loi."

Erdogan a également tweeté qu’il était prêt à travailler avec la France sur les questions de sécurité et d’intégration, mais les relations entre les deux dirigeants sont tendues depuis un certain temps.

Le gouvernement français est en train de passer une nouvelle législation pour réprimer ce qu’il a qualifié de « séparatisme islamiste », qui donnerait à l’État plus de pouvoir pour contrôler et dissoudre les groupes religieux jugés comme des menaces pour la nation.

Erdogan a déjà dénoncé les mesures proposées comme "anti-musulmanes".

En octobre dernier, Erdogan a remis en cause la « santé mentale » de Macron, l’accusant de mener une « campagne de haine » contre l’islam, après que le président français ait défendu le droit des caricaturistes à caricaturer le prophète Mahomet .

Les deux pays sont également en désaccord sur un certain nombre d’autres questions, notamment la Libye, la Syrie et la Méditerranée orientale.

Source : avec RfI


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