Le DTP, parti pro-kurde en Turquie, vient, à l’image du Batasuna en Espagne, d’être dissout par la Cour constitutionnelle turque pour ses liens avec le terrorisme. Cette décision, bien que dommageable, car comme le remarque la Commission européenne cela « pourrait priver une partie importante d’électeurs turcs d’une représentation électorale », n’est, pour autant, ni arbitraire et ni injustifiée, en effet, comme le rappelle encore la Commission, le DTP a « refusé de façon continue à s’écarter de façon claire du PKK et de condamner le terrorisme ».
Effectivement, le DTP, malgré son nom (Parti Populaire Démocratique), n’a pas manqué une occasion de soutenir matériellement ou par ses déclarations le PKK, qui est une des organisations terroristes les plus violentes et xénophobes qui soient et qui ne brille pas par ses qualités démocratiques…
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Les attentats de l’organisation séparatiste ont causé la mort de quelque 45.000 personnes depuis 1984, début des attentats du groupe terroriste qui vise à instaurer un Etat indépendant kurde dans le sud-est de la Turquie.