En dépit du choix d’un industriel chinois pour fournir un système de défense aérienne de longue portée à la Turquie, les deux industriels français MBDA et Thales peuvent encore espérer être appelés par le ministère de la Défense turc pour remplacer CPMIEC.

La France a fait le job en Turquie. Et plutôt bien, même si les industriels - le missilier MBDA et le radariste Thales dans le cadre du GIE Eurosam - ne sont pas encore en première ligne pour négocier un contrat de l’ordre de 3 à 4 milliards de dollars - selon les groupes concurrents - portant sur un système de défense aérienne de longue portée (Air Defence). Toutefois, lors du séminaire d’armement franco-turc organisé jeudi à Ankara, le programme T-Loramids pour le moment encore promis aux Chinois, était bien dans tous les esprits de la délégation française.

Une délégation très, très prudente dans toutes les déclarations officielles pour ne pas froisser les Turcs, eux-mêmes très embêtés finalement par leur choix initial. "Nous respectons le choix qui a été fait", a expliqué le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, présent jeudi à Ankara. "Nous clarifions et améliorons notre offre dans le respect de la négociation avec le SSM (secrétariat d’Etat turc aux Industries de défense, ndlr)", a-t-il toutefois précisé lors d’une conférence de presse organisé par le GIFAS.

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