"Ecoute le ney raconter une histoire, il se lamente de la séparation : Depuis qu’on m’a coupé de la jonchaie, ma plainte fait gémir l’homme et la femme. Je veux un coeur déchiré par la séparation pour y verser la douleur du désir. Quiconque demeure loin de sa source aspire à l’instant où il lui sera à nouveau uni." (Djalâl ud-Dîn Rûmi)
Après le succès de la première édition en 2010, le Centre Culturel Turc de Lyon a décidé de réitérer cette année Festiculture, un salon sur la Turquie. En effet, avec une influence record de visiteurs pour une première, ce salon a été victime de son succès et le Parc Expo de Villefranche n’a plus été suffisant pour les accueillir. Du coup Festiculture 2011 aura lieu à Lyon Eurexpo, les 6, 7 et 8 mai 2011 avec 30000m2 d’expositions, soit trois fois plus grand que l’an passé.
Festiculture est l’événement de l’année pour tous ceux qui s’intéressent à la Turquie et aux relations franco-turques. Pour la rédaction d’Entre-gens, c’est l’occasion de porter notre regard sur quelques personnalités franco-turques de Lyon et environs, exclusivement dans la vie culturelle et économique (les personnalités politiques franco-turques sont nombreuses également dans la région, peut-être à découvrir prochainement sur votre site).
Halil Ustundağ et le Kebab Show, des passionnés de théâtre
"Le théâtre est le premier sérum que l’homme ait inventé pour se protéger de la maladie de l’angoisse" (Jean-Louis Barrault). Alors à Lyon, depuis plus de huit ans, la troupe de théâtre du Kebab Show (photo à la une de cet article) rassemble des passionnés de théâtre. Halil Ustundağ, l’un de ces fondateurs, parle du théâtre avec enthousiasme : "Si chacun savait à quel point le théâtre est bénéfique, le monde entier en ferait. Le théâtre, c’est apprendre à être avec les autres, apprendre à se concentrer, à faire confiance à autrui, à développer son imagination... Mais surtout et le plus important, le théâtre c’est apprendre sur soi-même. à ne pas "se prendre la tête" dans la vie." Il regrette que beaucoup ne cherchent dans la vie que l’intérêt financier : "à croire que nos parents nous ont simplement élevés à faire rentrer de l’argent à la maison." Les comédiens de la compagnie viennent de Lyon mais aussi de Mâcon, Villefontaine, Villefranche, Bourg en Bresse.
Radio MIT , la radio des turcophiles (le dimanche de 22 h à minuit sur Radio Pluriel 91.5 FM)
Chaque dimanche soir, l’équipe de MIT (Made in Turkey) propose aux Lyonnais (et aux autres via Internet) un mix des événements touchant à la vie des franco-turcs ainsi qu’une "Antenne Libre" à tous ses auditeurs.
Les fondateurs :
Halil Ustundağ :"Après mes études à l’IFSI Croix Rouge, je suis infirmier dans une maison de retraite. Parallèlement à mon activité, j’écris et joue des pièces de théâtre. Je suis un passionné de cinéma turc et de théâtre (notamment par le jeu et la mise en scène...). Au sein de Made In Turkey je suis animateur et j’ai en charge la coordination technique de l’émission.".
Les chroniqueuses :
Muserref Topuz :"Je suis née à Konya, je suis étudiante en Biochimie à l’Université Claude Bernard Lyon1. Occasionnellement, je suis traductrice pour des foires ou des évenements qui touchent à la Turquie en France. J’adore la litterature turque et j’aime écouter toutes formes de musique (particulièrement la musique instrumentale). Pour résumer, je participe beaucoup aux conférences, débats, ou n’importe quel thème qui concerne la Turquie ou la France".
Nermin Girisit : Cette jeune femme nous fait découvrir chaque semaine de sa voix douce des poèmes qu’elle prend soin de traduire.
mais encore Tuna Tulabas, Kilicaslan Gonca, Marie-Pia Gruber, Claude Exter-Désiré, Fatma Altuntaş, ...
Fatma Altuntaş, chef d’entreprise
Mais comment dit-on chef au féminin ? Il est vrai que la langue turque ne connaît pas de genre ! L’Ardéchoise Fatma Altuntaş, née à Montélimar, est gérante de société en même temps que la présidente de l’association Femmes du monde et chroniqueuse de Radio Made in Turkey. Une personnalité qui compte à Lyon où elle préside l’association des commerçants du 3ème arrondissement.
Les 24 et 25 mars 2011, Fatma Altuntaş a été invitée à Istanbul au Forum des ONG "Les nouveaux défis multiculturels", organisé par la Conférence des Organisations Internationales Non Gouvernementales du Conseil de l’Europe, en coopération avec COJEP International. La présidence turque du Comité des ministres du Conseil de l’Europe avait souhaité cette Conférence pour encourager les actions de la société civile dans la promotion du dialogue interculturel. Le Forum a réuni les participants d’une cinquantaine de pays européens et voisins intéressés à partager les bonnes pratiques. Il est certain que le patrimoine historique et culturel d’Istanbul a été pour tous une valeur ajoutée non négligeable. L’initiative s’inscrivait ainsi dans le suivi des actions du statut de capitale culturelle européenne en 2010 pour cette ville.
Bilal Dinç, chef d’entreprise
Il est passionné d’histoire et de vie associative. Consultant en gestion d’entreprise, Bilal Dinç dirige deux sociétés dont Deniz Lyon et il est depuis 2007 le président de l’UNEFT Lyon (l’Union des entrepreneurs franco-turcs). Il est un des piliers de la Chambre de Commerce de Lyon, particulièrement actif au sein de la Commission Proximité et Entreprenariat.
Levent Acar, un homme de passions
Il est l’homme aux cent passions ! L’informatique d’abord : à l’Université Claude Bernard de Saint-Chamond, il a étudié les technologies de l’information (Master 2). Le dessin : passionné depuis son plus jeune âge, il s’est lancé en tant qu’auto-entrepreneur à côté de ses études. La musique. Le football. La vie associative : à Lyon et dans la région Rhône-Alpes, Levent Acar est dirigeant du COJEP et il agit pour le développement du mouvement chez les jeunes et particulièrement chez les étudiants. Il regrette que si le nombre de jeunes d’origine turque est important, peu d’entre eux sont étudiants. Les membres du COJEP-Univ entendent être "les ambassadeurs pour élever la communauté turque". Ils souhaitent que grâce à eux, la culture turque soit connue, que la langue turque soit utilisée de façon plus correcte. "Les universitaires devront être la force, le symbole de cette population turque, pour que celle-ci atteigne de bons postes et qu’elle se fasse entendre".
Le Ney et la cuisine turque
Levent Acar a réalisé le site du restaurant Le Ney, 17 rue d’Inkermann à Villeurbanne.
"La cuisine turque qui bénéficie de l’héritage ottoman est à la charnière des saveurs asiatiques, orientales et méditerranéennes. Elle est l’une des plus riches dans le monde, enrichie grâce aux migrations des Turcs au cours des siècles, de l’Asie centrale à l’Europe. Par sa position géographique qui permet une diversité climatique, la Turquie préserve le caractère hétérogène de sa cuisine. Toutefois les traditions d’un passé lointain sont bien conservées. La cuisine turque est riche en pâtes, viandes, poissons, légumes et desserts. Le Ney propose les spécialités les plus connues telles les brochettes d’Adana et les soupes. En plus de ces plats, le plat principal est le pide, une sorte de pizza turque cuite au feu de bois dont les garnitures peuvent varier du fromage turc à la viande hachée aux épices. Les célèbres desserts, le baklava, le künefe et le sutlaç fait maison ravissent les clients."
Turquoise Production et les trésors culturels turcs
"Turquoise Production oeuvre à la promotion des musiques traditionnelles d’inspiration savante et populaire de Turquie, du Caucase, d’Asie Centrale et du Sous-continent indien. Soucieuse de faire connaître à leur juste valeur des artistes au sommet de leur art, porteurs de trésors culturels souvent méconnus, l’équipe lyonnaise de Turquoise Production se consacre au booking ainsi qu’à l’organisation de concerts et au développement de projets de rencontres."
Tuna Baş pour développer les relations franco-turques
Le 9 février 2011 a été une date très importante pour le réseau ProActif, présidé par Tuna Baş, de l’Association des cadres franco-turcs. Ce jour-là, les personnalités françaises liées à la Turquie étaient reçues pour un dîner amical à l’Assemblée nationale, à l’invitation du député Michel Diefenbacher, président du Groupe d’Amitié France - Turquie, et de Jean-Philippe Maurer, député du Bas-Rhin. Le réseau ProActif, fondé en 2010 par des personnes d’origine étrangère, entend accompagner les jeunes pour qu’ils expriment leur créativité, leur intelligence et leur talent et refusent de se laisser gagner par le fatalisme. ProActif est parti du constat que ceux et celles qui ont su éviter les obstacles avec succès étaient les personnes qui bénéficiaient d’un réseau adapté. L’un des objectifs majeurs du Réseau est donc d’accompagner les nouveaux diplômés dans leur recherche d’emploi afin de leur permettre de bénéficier du soutien et de l’expérience des plus âgés. L’échange d’expériences et de bonnes pratiques contribue au développement professionnel des membres. A l’Assemblée nationale, on notait ainsi, parmi les convives, autour du Consul général de Turquie en France et du Premier Conseiller de l’Ambassade, la présence d’Akif Altuntaş de l’UNESCO, de François Bernard (Invest in Turkey), de Cafer Özkul, président de l’Université de Rouen,... Le Réseau sera à Festiculture pour prolonger la démarche engagée.
Les 9 et 10 avril 2011, le Congrès des Etudiants Turcs de France (CETF) s’est réuni à Paris. Il a consacré ses travaux au rôle actuel et futur de la Turquie dans l’économie mondiale. (...) Pour sa 4ème édition, le Congrès a pu réunir des spécialistes de l’Europe et de la Turquie conscients du rôle majeur de cette puissance émergente à l’est de l’Union européenne. (...)
Une démographie favorable, une forte croissance économique, des facteurs socioculturels qui font de l’éducation la priorité des familles turques permettent aujourd’hui à la Turquie de tout miser sur le développement de son enseignement supérieur dans un cadre européen. La France est le troisième pays d’accueil des étudiants turcs. L’Agence Campus France en collaboration avec l’Ambassade de France en Turquie organise du 27 au 29 avril 2011 la venue en France de quinze recteurs d’universités turques dans le cadre des "Rencontres franco-turques de l’enseignement supérieur". L’Université de Lyon et ses établissements membres seront visités par la délégation le 29 avril.
Serafettin David Kaygisiz, un conférencier pour mieux connaître l’immigration turque
Du 29 janvier au 4 février 2011, le Caladois (région de Villefranche-sur-Saône) s’est mis à l’heure turque en accueillant Trio Istanbul avec un grand maître du kanun, Savas Özkok, avec une exposition d’artisanat traditionnel turc et une exposition touristique et culturelle. Le président de l’Amicale des citoyens franco-turcs du Beaujolais et vice-président de l’Association culturelle des Caladois turcs est aussi chargé de cours en sociologie. David Kaygisiz a animé un débat sur "Turcs de France, une histoire d’immigration". A Villefranche-sur-Saône, ville de 34000 habitants, on compte environ 6000 Turcs "dont près de 1700 sont inscrits sur les listes électorales" se félicite Turgay Eryildiz, conseiller municipal UMP.
Cevahir Simen et Erdoğan Dursun en toute sérénité
"Cevahir Simen a fondé avec David Matos la société Sereny Time, spécialiste du massage bien-être en entreprise et en événementiel (à Bron, rue Christian Lacouture). Après plusieurs expériences commerciales et marketing, notamment dans le milieu pharmaceutique (marché du stress) et de l’alimentation biologique, Sereny Time est née de leur grande sensibilité au bien-être ainsi que de leur ouverture à de nouvelles idées. C’est au pays du bush et du kangourou qu’ils découvrent un nouveau concept, qu’ils adaptent aujourd’hui au marché français. Après plusieurs années de pratique en qualité de masseur-kinésithérapeute au sein d’un cabinet lyonnais, Erdoğan Dursun a décidé de se joindre à l’aventure Sereny Time. Son savoir-faire a permis de développer les massages bien-être et apporte l’expertise nécessaire à la croissance de l’entreprise. Erdoğan est aujourd’hui en charge de la formation et du suivi des équipes Sereny Time."
Alper Irmak, styliste à Lyon
C’est en préparant son Bac Pro commercial en alternance chez Alexis Carrel que le jeune Alper Irmak a touché du doigt son rêve d’enfance. Dans la boutique Graphiti, lieu très huppé de la presqu’île lyonnaise, il côtoie de près le milieu de la mode et surtout Guillaume Fouchère qui le prend sous son aile en lui accordant toute sa confiance. Alper crée sa propre griffe avec son patronyme Irmak, avec des produits d’abord vendus exclusivement dans la boutique de la rue Pleney avant de se diffuser à Marseille, Toulouse, Saint-Etienne,... La ligne Irmak est à la fois chic et sportive. Elle rencontre l’appui de grands noms de la ville comme Jean-Michel Aulas. Avec lui, il va habiller les joueurs de l’OL (en particulier Fabio Grosso) et des artistes en vogue. La success story de Alper Irmak n’est pas venue toute seule. Depuis ses 17 ans où il est tombé dans la marmite, il a fallu beaucoup de travail et même quelques années de galère. Autodidacte, il a pu réussir grâce à la volonté et à la détermination. Son modèle ? Hédi Slimane. "Le meilleur créateur au monde" selon Alper. Self-made-man, il ne se refuse aucun défi. Fin 2008, il s’est lancé dans des collections féminines et les femmes ont d’emblée aimé ses lignes jeunes et branchées.
Nilhan Öztürk écrit son histoire
C’est sous le nom de Empire Ottoman que Nilhan Öztürk apparaît sur Facebook. Tant qu’à faire ! Géographe et historienne, promotion 2011 de l’Université Lumière Lyon 2, Nilhan habite maintenant à Venise. Elle est une vraie Européenne, elle qui parle français, turc, italien et anglais. Quotidiennement, elle fait part de sa philosophie de la vie. 19 avril 2011 : "Sois le capitaine de ton propre bateau rempli de rêves." 18 avril : "La vie est un combat. Bats-toi sans cesse." Optimiste : "C’est parfois d’une situation désespérée qu’apparaît l’espoir." Déterminée : "Il ne faut pas être un héros pour aller jusqu’au bout de ses rêves." Turque : Kendi tarihinizi kendiniz yasarsiniz. Ecrivez pour vous-même votre propre histoire.
"Sois le capitaine de ton propre bateau"
Durant ces trois jours, vous allez pouvoir découvrir ou redécouvrir toutes les facettes de ce magnifique pays dans les thèmes suivants : art, culture, gastronomie, tourisme, commerce... Festiculture a pour objectif de mieux faire connaître le dynamisme et la créativité de la Turquie contemporaine ainsi que d’encourager les relations entre la Turquie et la France. Plus de 200 artistes vont venir de Turquie comme la fanfare impériale ottomane de Bursa (50 personnes), les derviches tourneurs (30 personnes), la lutte à huile qui est un sport national en Turquie (10 personnes), des expositions sur différentes régions de la Turquie comme par exemple Cappadoce ou Bursa...
A l’extérieur, 40 stands de restauration pour goûter à la 3ème gastronomie mondiale après la France et la Chine, selon les experts. Des invités de haut rang sont attendus à l’inauguration le 6 mai 2011, comme son Excellence M. Tahsin Burcuoglu, ambassadeur de Turquie en France. Pendant ces trois jours, des conférences auront lieu par des intervenants turcs et français, comme par exemple sur le thème : Pourquoi investir en Turquie ? Pour les plus petits, une aire de jeux de 2000m2 leur sera dédiée ainsi que des ateliers d’art avec de la poterie, de la peinture marbrée ou l’initiation au soufflage de verre. Comme l’année dernière, une nouvelle tentative de record du monde aura lieu par le champion du monde de taekwondo, le Stéphanois Sakir Uyar. originaire de Konya Des entrepreneurs venus spécialement de Turquie notamment dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie vont tenter de gagner de nouveaux clients. Mais aussi de grandes entreprises françaises seront sur place comme le groupe Parex, fabricant d’enduit de façade, ou l’assureur MMA ou encore Bouygues Telecom... Mais vous aurez aussi l’occasion de faire de bonnes affaires dans les trois secteurs de la foire : ameublement de la maison, grand bazar d’Istanbul et habillement." (présentation organisateurs)
Mais d’où nous viennent-ils ces Turcs ?
Nermin, amoureuse des mots et de la poésie de la langue turque, nous répond en nous racontant son histoire.
"Le groupe des langues turques ou turciques appartient à la famille des langues altaïques. Il comprend une trentaine de langues réparties dans une vaste région allant de l’Europe de l’Est à la Sibérie et à l’ouest de la Chine. On estime que 200 millions de personnes pratiquent une de ces langues comme langue maternelle, et plusieurs dizaines de millions supplémentaires comme seconde langue. Les traits caractéristiques des langues turques sont l’harmonie vocalique, l’agglutination au moyen de suffixes, et l’absence de classes nominales ou de genre grammatical. L’ordre SOV est universel à l’intérieur de cette famille. Toutes ces caractéristiques distinctives sont partagées avec les langues mongoles et les langues toungouses, ainsi qu’avec le coréen, le japonais et l’aïnou, qui sont considérées par certains linguistes comme liées génétiquement avec les langues turques au sein d’une famille globale qu’on a proposé de dénommer la famille des langues altaïques. Le turc (en turc Türkçe ou Türk dili) appartient à la famille des langues turques, considérée souvent comme une sous-classe des langues altaïques, comme les langues mongoles d’où le terme aussi utilisé de langue turco-mongole. Bien que les langues d’autres pays turcophones (principalement des républiques de l’ancienne URSS) soient proches du turc (surtout l’azéri et le turkmène), il existe tout de même d’importantes différences entre ces langues, qu’elles soient d’ordre phonologique, grammatical ou lexical. Le turc est une langue fortement agglutinante. Elle utilise principalement des suffixes et très peu de préfixes. Elle utilise un système complexe d’harmonie vocalique. Il utilise l’alphabet latin avec quelques spécificités. C’est une langue SOV (Sujet-Objet-Verbe)."
Au-delà de la Turquie elle-même, le turc est utilisé dans l’ancien territoire de l’Empire ottoman par des populations d’origine ottomane, turcique ou des populations islamisées, qui ont adopté cette langue. Ces turcophones sont nombreux en Bulgarie, en Grèce (concentré en Thrace occidentale), dans les Balkans en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo, dans la partie nord de l’île de Chypre (République turque de Chypre du Nord), dans le nord de l’Irak (surtout à Kirkouk), en Macédoine, en Roumanie, en Crimée, en Podolie, en Moldavie et dans le Sud de l’Ukraine (Bessarabie). C’est pourquoi le turc de Turquie est aussi nommé « turc ottoman » (Osmanlı Türkçesi). Le turc est parlé par 73 millions de locuteurs : 70 millions en Turquie et 3 millions de locuteurs dans d’autres régions (principalement en Bulgarie et en Allemagne).
Alors que faites-vous les 6, 7 et 8 mai 2011 ? Venez à Lyon et préparez vous à de belles découvertes !"
Source : Entre-gens