Turquie : un groupe d’extrême gauche revendique l’attentat-suicide d’Istanbul

Un groupe d’extrême gauche turc a revendiqué mercredi l’attentat-suicide qui a tué un policier à Istanbul, une semaine après une première attaque manquée qui fait craindre au gouvernement islamo-conservateur une nouvelle campagne de violences contre lui.
Mardi en fin d’après-midi, une femme âgée d’une vingtaine d’années, membre du Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), s’est fait exploser devant un commissariat du très touristique district stambouliote de Sultanahmet, près de la basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue.
Identifiée comme Elif Sultan Kalsen, la "kamikaze" s’est présentée aux policiers comme une touriste en affirmant, en anglais, avoir perdu son portefeuille, selon les autorités.
Jugeant son comportement louche, les agents ont ouvert le feu, blessant la jeune femme à la jambe avant qu’elle ne fasse exploser la charge explosive qu’elle dissimulait. Un policier est décédé, un autre a été plus légèrement atteint.
Dans un message publié sur son site internet, le DHKP-C a justifié l’action de sa "combattante martyre" comme un acte de représailles contre le régime islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002 en Turquie.
"Cette attaque a eu lieu parce que les quatre anciens ministres, les voleurs, ont échappé à la justice", a expliqué le groupuscule clandestin.
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