Terrorisme : l’organisation terroriste PKK assassine encore une fois des civils.
Le 20 août 2012 dans la ville de Gaziantep (Est de la Turquie) un attentat à la voiture piégée commis par les terroristes du PKK (organisation terroriste reconnue comme telle par l’UE, les Etats-Unis et l’ONU) a fait 9 morts et plus de 80 blessés.
Dans les vidéos filmées par les caméras de rue avant et durant l’attaque, nous pouvons voir deux terroristes, transportant la voiture piégée dans une remorque, rouler au milieu de la population civile.
Les terroristes descendent ensuite la voiture près d’un distributeur de billets, puis s’éloignent avant de faire exploser la charge parmi les habitants de la ville.
Résultat, 9 morts dont 4 enfants de 1.5, 3, 11 et 12 ans :
Almina Melisa Aker (à gauche sur la photo) née en 2011 dont les deux parents (21 ans chacun) ont été également emportés par l’explosion de la bombe.
Süleyman Alkan né en 2009.
Sevgi Gülperi İnanç née en 2001.
Sema Büyükkonut née en 2000.
Le PKK a démenti être le commanditaire de l’attentat or il apparaît que les deux terroristes, dont Murat Filiz qui a été dans la garde rapprochée du leader actuel du PKK Murat Karayilan, sont des membres de l’organisation terroriste.
Par ailleurs, en Turquie, seul le PKK a les moyens logistiques et en hommes pour commettre un attentat de cette envergure. Comme tout groupe criminel il a pu agir pour le compte d’un tiers, mais ce sont bien les terroristes de cette organisation qui ont matériellement réalisé ce crime.
Enfin, le PKK a perpétré de nombreux crimes contre les civils principalement en Turquie mais également en Europe.
Certains en France, par ignorance souvent ou xénophobie parfois, comme le parti communiste ou certains journalistes qualifient le PKK de « rebelles » qui lutteraient pour les « droits démocratiques » ou comme « représentant du peuple kurde » - ce qui, soit dit en passant, est une insulte pour ce même peuple – les actions de cette organisation montre, bien plutôt, son caractère fondamentalement violent et criminel.
Sans même parler de « démocratie » la moindre moral exige de ne pas s’en prendre aux civils or, depuis sa création il y a 30 ans, le PKK a assassiné plus de 5500 civils d’origine turque ou kurde. De plus, il se finance principalement par le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains et le racket – surnommé l’ « impôt révolutionnaire » – menaçant ou assassinant ceux qui ne s’y soumettent pas.
Le PKK en Europe.
Les activités criminelles du PKK ne se limitent pas à la Turquie. Dans les pays européens le PKK use également de violence contre les ressortissants d’origine turque ou kurde.
Parmi les exemples les plus récents :
Le 30 octobre 2012 l’agression d’une manifestation (déclarée et légale) de Français d’origine turque à la place Bastille (Paris) lors de laquelle les sympathisants du PKK ont attaqué les manifestants à coup de pavés et de battes de baseball.
Le 30 juillet 2012 un centre culturel turc a été saccagé par les activistes du PKK dans la ville de Goussainville.
Plus récemment, 5 activistes du PKK ont été arrêtés par les services du parquet antiterroristes de Paris. Ils ont été interpelés alors qu’ils s’apprêtaient, lors d’une expédition punitive, à assassiner un entrepreneur varois d’origine kurde dans le secteur du BTP qui refusait le racket auquel le PKK soumet les citoyens d’origine turque ou kurde sous le nom d’ « impôt révolutionnaire ». Quatre de ces terroristes étaient basés dans les Bouches-du-Rhône, et un autre en Allemagne.
Si en France, les services anti-terroristes luttent de plus en plus efficacement contre les activités criminelles du PKK, c’est en Allemagne que l’organisation terroriste trouve un terrain propice pour le déploiement de ses activités et un soutien financier à travers des « fondations », qui lui rapporte des millions d’euros par an. D’après un rapport établi par Interpole, il y avait dans les années 2000 en Allemagne, près de 7 000 activistes et 50 000 sympathisants du PKK.
Ainsi, loin des rhétoriques sur la « démocratie » ou les « droits de l’homme » déployées en direction des opinions publiques européennes, le PKK est une organisation xénophobes aux méthodes mafieuses. Il représente un danger aussi bien pour les Turcs, mais plus encore pour les Kurdes, dont les communautés, en Turquie et en Europe, deviennent de plus en plus fanatiques à mesure que l’idéologie et l’activisme du PKK s’étend auprès celles-ci.
Vidéo de l’attentat de Gaziantep (Turquie) :
Cliquez sur le lien suivant : http://webtv.hurriyet.com.tr/2/36997/0/1/gaziantep-teki-katliamda-kahreden-goruntuler.aspx
Vidéo de l’attaque des manifestants Franco-Turcs par des activistes du PKK à la Place Bastille (Paris) :