Les présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan, Serj Sarksian et Ilham Aliev, ont évoqué leur litige sur le Haut-Karabakh lundi à Sotchi sous l’égide de leur homologue russe Dmitri Medvedev. "La conversation a été franche et certainement utile", a estimé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’issue de cette entrevenue.
Erevan et Bakou s’opposent sur l’avenir de l’enclave azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh, peuplée majoritairement d’Arméniens. Ceux-ci contrôlent l’enclave depuis la fin, en 1994, d’un conflit séparatiste qui a fait plus de 30 000 morts en dix ans. Au cours des 15 derniers mois, Medvedev a réuni les présidents des deux pays à cinq reprises pour tenter d’arracher un règlement de l’un des plus épineux conflits découlant de l’éclatement de l’ancienne Union soviétique.
Source Europe1
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.
Massacres des Azéris par l’armée arménienne
L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri