La France participe à cette coalition conduite par les Etats-Unis qui mène des opérations aériennes contre les positions de l’EI en Syrie et en Irak, aux côtés des Forces Démocratiques Syriennes (FDS), composées de combattants arabes et des terroristes du YPG, une branche armée du PKK syriens.
Qu’a déclaré Emmanuel Macron lors de cette rencontre ?
Le PYD-YPG une branche armée du PKK s’est installé lors de l’été 2016 dans la région avec le soutien des Etats-Unis, sous prétexte de lutte contre l’organisation terroriste Daesh.
Recep Tayyip Erdoğan a déclaré que si la France ne faisait pas machine arrière, elle ne manquerait pas de subir sur son territoire les conséquences de sa politique ; une menace qui n’est pas sans rappeler celle qu’il prononça avant les attentats de Paris et de Bruxelles.
Le président français s’est également exprimé sur la situation préoccupante du nord-ouest de la Syrie mais, pour Ankara, les FDS ne sont qu’un paravent qui vise à légitimer les YPG, un groupe terroriste lié au PKK qui est une organisation classée terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux, dont la France.
"Proposer de faire une médiation entre nous et ces terroristes est vraiment inacceptable", a grondé le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a téléphoné à son homologue français, Jean-Yves Le Drian, pour lui faire part de sa stupeur. "Les noms divers et variés ne sauraient cacher la vraie identité d’une organisation terroriste", renforce le porte-parole. Après la chute de Raqqa, la Turquie a lancé une vaste offensive contre les YPG.
#Irak Cumhurbaşkanı Yardımcısı Ayad Allavi ile görüşmemizde, iki ülke ortak gündemini ele aldık. PKK terör örgütüyle mücadelede kararlılığımızı ve Irak’tan beklentilerimizi bir kez daha vurguladık. pic.twitter.com/4rwYYS26zI
— Mevlüt Çavuşoğlu (@MevlutCavusoglu) 28 mars 2018
"Ceux qui s’engagent dans la coopération et la solidarité avec les groupes terroristes contre la Turquie (.) deviendront, comme les terroristes, une cible de la Turquie", écrit-il sur Twitter.
Pôle presse de la Présidence de la République