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Dossier du PKK

PKK : organisation criminelle hybride

Publié le | par Ilker TEKIN | Nombre de visite 545
PKK : organisation criminelle hybride

Une conférence à Bruxelles, qui date de , mais qui garde toute son actualité, prononcée lors d’une journée d’étude organisée par l’Institut de Criminologie de Paris, analyse les actions et les motivations de l’organisation terroriste PKK. Son auteur, François Haut, est directeur de recherche en criminologie à l’Université Paris II.

Cette conférence, instructive, après avoir fait la genèse rapide du PKK (mouvement issu du courant maoïste des années 1960 – 70 en Turquie), montre comment aujourd’hui cette organsation instrumentalise les communautés kurdes dans des buts criminels et pécuniaires : attentats, trafic de drogue, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, enlèvement d’enfants etc, de quels soutiens le PKK dispose (toutefois aujourd’hui certains pays comme la Syrie ou l’Iran ont cessé leur soutien actif au PKK) dans le monde et dans l’espace européen, de l’étonnante impunité dont il jouit en Europe, et pourquoi il a choisi cette dernière comme espace privilégié de son développement :

Guérilla et Narcotrafic : le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), exemple d’entité hybride terroriste et criminelle.

Il y a un an, lors de conférences que nous avions organisées à Paris, nous avions montré que le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK était un exemple de "menace nouvelle", un mouvement de guérilla dégénérée. Que derrière l’altruisme qu’il veut montrer dans une cause politique existait un mouvement terroriste des plus violents fondé sur les bases purement criminelles du narcotrafic et de la distribution de drogue en Europe. Certains avaient des doutes ? ou des sympathies ; le PKK lui-même n’a cessé d’émettre des dénégations outragées, se réfugiant derrière son caractère "révolutionnaire".

Ce qui n’était alors qu’une hypothèse fortement fondée est désormais corroboré. C’est aujourd’hui une évidence et une réalité juridique : en Allemagne, en Belgique, en Grande Bretagne et en France, le PKK apparaît au grand jour comme une entité criminelle sophistiquée. Il accumule à travers ses membres et ses organisations annexes (…) toutes les poursuites nécessaires à cette affirmation : extorsion de fonds, trafic d’enfants et pressions en tous genres sur la diaspora kurde, bien entendu, mais surtout désormais trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent.

On peut dire que le PKK a érigé le crime en système d’exploitation méthodique de l’Europe : il la considère comme le réservoir destiné à alimenter - dans tous les sens du terme - sa "cause.

"Cause" qui consiste d’ailleurs à saper un pays membre de l’OTAN et associé à l’Union européenne par une guérilla intense aux facettes multiples car, pour le PKK, "La révolution kurde signifie, en même temps, une révolution en Turquie".

Pour lire la suite : http://www.drmcc.org/IMG/pdf/41b3a6725277c.pdf


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