Sous la pression d’organisations de lobbying arméniennes, une cinquantaine de députés français, gagnés à la "Cause Arménienne" [1], ont voté, jeudi 22 décembre une loi de censure pro-arménienne visant à réprimer toute contestation de la thèse arménienne de "génocide" reconnue par une loi déclarative du 29 janvier 2001.

La Turquie a répondu à l’attaque de la poignée de députés français en affirmant qu’elle pourrait prendre des mesures de sanction à l’égard de la France si cette loi qui limite la liberté d’expression et de recherche des historiens était votée.

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a d’ailleurs déclaré à propos de la loi anti-turque : "Cette proposition est intellectuellement et diplomatiquement une connerie sans nom".

Les élus proches des milieux nationalistes arméniens ont minimisé la crédibilité des "menaces" d’Ankara en les qualifiant de "menaces en l’air", pourtant Sarah Diffalah écrit dans un article publié sur le site du Nouvel Observateur que les lois pro-arméniennes de ce genre votées par le passé en France ont eu de graves répercussions sur les relations entre les deux pays.

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