L’avion du Premier ministre grec fait un atterrissage "forcé"
La visite d’Antonis Samaras qui allait se rendre en Azerbaïdjan pour des entretiens officiels, aurait été annulée.
L’avion du Premier ministre grec qui comptait se rendre à Bakou pour participer à la cérémonie de signature du gazoduc Transadriatique (TAP) et procéder à des contacts officiels, a signalé une "panne" peu de temps après le décollage.
L’avion a fait un atterrissage "forcé" à un aéroport militaire à l’ouest d’Athènes.
Après la réparation de la panne, le voyage devait reprendre.
Mais la visite de deux jours en Azerbaïdjan a été annulée en raison de la panne qui n’aurait pu être réparée malgré tout.
Après la cérémonie du TAP, le Premier ministre grec Antonis Samaras envisageait de signer l’accord sur la vente de la société grecque de distribution pétrolière DESFA à la société publique pétrolière d’Azerbaïdjan SOCAR.
Cette supposée panne tombe à point nommé dans une atmosphère où des organisations ultra-nationalistes arméniennes de Grèceà l’origine de campagnes négationnistes des crimes de masse commis par l’Arménie en Azerbaïdjan (Haut-Karabagh) faisaient pression sur le gouvernement grec afin de dégrader les relations avec l’Azerbaïdjan.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azerbaïdjanais. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azerbaïdjanais de leurs terres.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison abandonnées sont "offertes" par l’Etat arménien aux colons (des volontaires ou bien d’anciens prisonniers) installés pour peupler artificiellement les territoires occupés.
Un nombre croissant de pays, d’Etats, de collectivités ou d’instances internationales condamnent les massacres, reconnaissent leur caractère génocidaire ou les qualifient de crime contre l’humanité. De plus en plus de voix demandant à l’Arménie de faire son travail de mémoire et de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement (comme stipulé par plusieurs condamnations de l’ONU).
Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation du million d’Azerbaïdjanais et se servent de leurs officines en Europe ou en Amérique pour faire pression sur les instances politiques afin de bloquer la résolution du conflit. Certaines campagnes arméniennes, notamment en France ou aux Etats-Unis, vont jusqu’à inverser les rôles et présenter les Azerbaïdjanais comme les agresseurs.
A l’origine peuplé de 150 000 habitants, entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les troupes arméniennes lors de l’invasion.
Voir également :
Imprescriptible, base documentaire sur le Génocide des Azérbaïdjanais
Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques contre le peuple Azerbaïdjanais (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens
Karabagh info