"Nos derniers offensives et raids ont infligé des pertes importantes à l’organisation terroriste (PKK)" a déclaré jeudi le commandant des Forces armées terrestres turques le général Ilker Basbug.
"L’organisation est en proie, depuis décembre, à un chaos intérieur" a ajouté le général lors d’un symposium internAtional sur les "incertitudes au Proche-Orient (PO), son avenir et les problèmes de sécurité" organisé par le Centre d’étude et de recherches stratégiques (SAREM), au commandement des Académies militaires turques à Istanbul.
"La Turquie, dans la mesure de ses moyens, contrôle sa frontière avec l’Irak, (à partir duquel s’infiltrent les terroristes PKK sur le territoire turc)" a précisé le général Basbug, en faisant part d’une coordination entre les autorités turques et iraniennes dans la lutte contre les séparatistes du PKK.
"Veiller à la sécurité le long de la frontière avec l’Irak est notre première priorité et la deuxième priorité est la frontière avec l’Iran" a-t-il ajouté.
"Dans les régions proches de l’Iran, nous travaillons en coordination avec l’Iran, nous partageons des informations, nous parlons et planifions des opérations" a-t-il encore ajouté.
"Les Iraniens mènent des opérations du côté iranien de la frontière et nous faisons de même du côté turc" a-t-il précisé en ajoutant que de sérieux accrochages ont eu lieu entre les forces iraniennes et les terroristes du PKK.
"Malgré toutes les mesures prises, des petits groupe de terroristes continueront toujours de s’infiltrer sur le territoire turc" a-t-il également précisé.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Les attentats de l’organisation séparatiste ont causé la mort de plus de 37.000 personnes depuis 1984, début des attentats du groupe terroriste qui vise à instaurer un Etat indépendant kurde dans le sud-est de la Turquie.