L’Agence de crédit aux exportations nationale, Eximbank, va proposer aux businessmen turcs expatriés, qui investissent de plus en plus en Afrique, de s’assurer contre les "risques politiques". L’agence se veut forte d’accords signés avec des institutions de poids.

Révolution, insurrection, terrorisme, guerre... Autant de spectres dont Ankara veut prémunir ses entrepreneurs délocalisés, pour beaucoup placés dans le secteur du BTP, alors que les échanges avec le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne sont en plein développement.

« Nous allons contruire des barrages, des routes... Tout ! », annonçait mi-janvier le Premier ministre turc, Erdogan, à propos de l’Afrique, qualifiée de « partenaire stratégique prioritaire ». la Turquie a ouvert 20 ambassades en 3 ans en Afrique. Ses échanges avec ce continent ont décuplé en 10 ans (de 2mrds$ à 20mrds$).

Source : Eco Nostrum