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La chanteuse Adja Pekkan chante devant Enrico Macias Et tu pars et tu reviens dans un décor de palais oriental en 1976. Ambiance djelabba à fleurs orange, décolleté pour un Enrico imberbe et hypnotisé par la blondeur de sa fiancé. D’ailleurs il ne chante pas, préférant boire en silence son thé à la menthe, sous les reproches chantés de la chanteuse de pop turque. Car Adja Pekkan, également actrice de cinéma, est connue en Turquie pour avoir introduit la pop nationale.
Elle est née en 1946 à Istanbul d’un père officier de la marine turque et d’une mère bosniaque de Turquie. Au même moment en France, c’est Dalida qui importait le même genre de tubes avec J’attendrais ou Salma ya Salama.
Peut-être parce qu’elle a commencé tardivement sa carrière de chanteuse (elle participe à l’Eurovision en 1962 mais ne finit que 15e), Adja Pekkan a comme autre particularité de rajeunir. C’est à cette publicité vivante pour la chirurgie esthétique que le ministère de la culture turque accorde en 1998 le statut de chanteuse d’État.
Source Le Monde.fr
