Cela, fait 50 ans que la Belgique a signé des conventions de travail avec le Maroc et la Turquie pour favoriser l’arrivée de travailleurs. Dans la région de Virton, on retrouve une communauté turque arrivée un peu plus tard début des années 70. Aujourd’hui, les turcs sont environ 400 à Virton. La plupart a désormais la double nationalité.

Pour en savoir plus, Autour d’une tasse de thé, à la mosquée de Virton, nous avons rencontré Kadir Avci, Tufan Palit, et Hamza Akin, turcs de la deuxième génération. Ils nous racontent quand et pourquoi leurs parents sont arrivés en Gaume :

"Mes parents sont arrivés en 1973 mais les premiers turcs, eux, sont arrivés deux ans plus tôt, attirés pour le travail dans les entreprises d’abord de la construction puis de la voirie. Ils s’y sont plus et un an après je suis venus rejoindre mon père avec mes sœurs et ma mère".

Vos parents ne parlaient pas le français ?

"Pas du tout, ils ne savaient pas lire ni écrire. C’était difficile au début. En allant à l’école primaire, nous avons tout doucement appris à parler le français et c’est nous qui gérions les papiers pour nos parents".

Ce n’était pas facile d’être à l’école avec les Gaumais

"C’était très difficile l’intégration parce que les gens ne connaissaient pas les étrangers. Nous avons eu souvent des disputes au début mais après cela allait très bien. A Virton, c’est une petite ville, par rapport à Bruxelles ou Anvers, c’était plus facile de s’intégrer.

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