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Droit de réponse à l’article de Véronique Miot publié dans Le Progrès le 7 juin 2012

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Droit de réponse de Turquie News à l’article signé Véronique MIOT et publié sur le site de Le Progrès le jeudi 7 juin 2012.


DROIT DE REPONSE

DROIT DE REPONSE

Concernant les prétendues motivations que M. Rochebloine et Mme Miot prêtent à notre démarche :

Turquie News n’a pas fait mention de l’appartenance de M. Rochebloine au groupe d’amitié France-Arménie dans l’appel aux votes relayé. Nous soulignons cependant ses relations avec des groupes nationalistes arméniens.

La proposition de loi Boyer a été censurée par le Conseil constitutionnel au nom de la Déclaration des droits de l’homme. La presse a largement argumenté sur le caractère clientéliste et communautariste de cette loi. Malgré la décision du CC, M. Rochebloine ne regrette rien et défend avec entêtement une proposition de loi anticonstitutionnelle similaire et s’engage à continuer dans cette voie. C’est une offense aux valeurs comme aux institutions de la République française.

M. Rochebloine porte les thèses des groupes de pression arméniens dans les hémicycles de la République [1]. L’occupation du Karabagh (territoire Azerbaïdjannais) est illégale en vertu du droit international et a été condamnée, entre autres, par l’ONU et l’OTAN. M. Rochebloine a pris part, sur le sol français, aux côtés d’organisations arméniennes soutenant l’occupation militaire du Karabagh par l’Arménie, à des levées de fond à destination d’une république auto-proclamée et illégale [2] [3].

Par ailleurs, M. Rochebloine n’a jamais condamné :
 ni les cérémonies organisées par des activistes arméniens en l’honneur des "Cinq de Lisbonne", un commando para-militaire arménien, terroriste et turcophobe
 ni la présence d’une plaque à la mémoire de ces cinq terroristes qui se trouve à la Maison de la Culture Arménienne de Décines

Turquie-news.com, en tant que site d’opinions et de débats, n’est en aucun cas seulement "turc" mais bien français. A moins que l’on soit dans un État de ségrégation, les origines de ses animateurs ne peuvent être son seul identifiant. Nous sommes issus de la société civile de notre pays, la France, dont nous partageons et défendons les valeurs républicaines. Dans ce cadre, nous favorisons la participation de tous dans le jeu démocratique, y compris la communauté franco-turque.

Mme Miot nous a contacté par email hier à 15h38 et nous lui avons rapidement répondu le jour-même à 16h50 en l’invitant à nous envoyer ses questions. Non conscients de l’urgence de la chose nous n’avons malheureusement pas pu continuer les échanges durant les heures qui suivent. Turquie News étant uniquement animé par des bénévoles sur leur temps libre, notre réactivité ne peut matériellement pas être du même niveau que celles de professionnels du journalisme mais de la même manière, notre transparence et notre bonne volonté ne sauraient être remises en cause.

De nombreuses organisations appellent aux votes pour ou contre tel ou tel candidat. L’article de Mme Miot tend à stigmatiser notre démarche de manière déséquilibrée en la plaçant hors de son contexte et en lui accordant des motivations fausses (cf. le 1er point de notre réponse). Les propos de M. Rochebloine sont largement étalés sans que nous ayons eu le temps de répondre afin de rétablir l’équilibre et corriger ses erreurs.

De manière générale, concernant les propos de M. Rochebloine à l’égard de Turquie News, la participation massive des Franco-Turcs et des turcophiles à la vie politique de notre pays est un fait récent. Nous comprenons que ce réveil puisse inquièter certains candidats.

Mise à jour le 7 juin 2012 à 17h47


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