Lors de travaux de construction, une équipe creusant les fondations d’un logement a découvert de nombreux ossements humains. Une fosse commune qui pourrait remonter à l’époque de la Première Guerre Mondiale.

Face au nombre d’ossements découverts dans le charnier les ouvriers ont rapidement alerter les autorités d’Ardahan. Des bottes, mais également quelques habits militaires ont amené les habitants de la région à s’interroger sur leur origine. Il est fort probable qu’il s’agisse d’une des fosses communes de Turcs massacrés par les milices arméniennes lors de la première Guerre Mondiale. Il pourrait également s’agir d’un cimetière de soldats de cette époque, dans la tourmente de la Grande Guerre et du démantèlement de l’Empire Ottoman.

Dans cette région, le souvenir de 300 Turcs brûlés vifs alors qu’ils s’étaient réfugiés et priaient dans la Mosquée est encore ardent. La Mosquée à laquelle les milices arméniennes mirent le feu en 1915 s’appelle d’ailleurs toujours « Yanık Camii » (mosquée brûlée) en mémoire du massacre.

Des équipes, dépêchées par la municipalité, ont recueilli les restes humains et les objets toruvés avant de les emporter afin de le faire subir des analyses plus poussées.