Oublier, c’est trahir.
20e Anniversaire du massacre de Khodjaly

Rassemblement organisé par APEC Azerbaïdjan, A.C.A. (Association Culturelle Azerbaïdjanaise) et ASEAF (Ass. des Etudiants Azerbaïdjanais en France) et ATXEM (Bakou : Centre de Coopération des Azerbaïdjanais et des Peuples Turcophones ) avec le soutien de la Maison de l’Azerbaïdjan
C’est dans la nuit du 25 au 26 février 1992 que la population civile de Khodjali a été massacrée.
Le génocide de Khojali est le résultat des revendications agressives des autorités arméniennes à s’approprier le Haut-Karabagh (territoire azerbaïdjanais) au nom de l’idéologie de la “Grande Arménie”, ceci en violation flagrante de toutes les normes juridiques et morales internationales.
Ce crime de guerre coûta la vie à 613 personnes, dont 106 femmes, 83 enfants et 70 personnes âgées. 56 personnes furent abattues de façon particulièrement cruelle : brulées, décapitées, scalpées, les yeux arrachés. Les assassins firent violence aux femmes enceintes et profanèrent les cadavres. 1275 civils, dont personnes âgées, enfants et femmes ont été faits prisonniers et ont subi de lourds sévices pendant leur captivité. Aujourd’hui, il manque encore toute trace de 150 habitants de Khojali.
La ville de Khojali n’existe plus aujourd’hui, mais le souvenir des victimes de ce génocide survit. Or, la communauté internationale n’a toujours pas condamné cet horrible génocide envers la population pacifique de Khojali. L’injustice continue...
L’organisation " Human Rights Watch " décrit les événements à Khodjali comme " le plus grand massacre du conflit ".
Memorial, centre des droits de l’homme établi à Moscou, a déclaré dans son rapport que l’exécution massive de civils à Khodjali ne pouvait en aucun cas être justifiée et que les actes de militants arméniens étaient une grave violation d’un grand nombre de conventions internationales fondamentales des droits de l’homme.
"Le Monde, le 14 mars, 1992 : " …Des correspondants étrangers à Agdam ont pu se convaincre que les femmes et les enfants fuyant Khodjali et mitraillés puis abattus à bout portant, les trois têtes scalpées ou les doigts coupés, ne sont pas un produit de la " propagande azérie ", mais la triste réalité d’un conflit… "
"Humanité, le 03 mars 1992 : " MASSACRE AU NAGORNY-KARABAKH : Au moins 50 cadavres d’habitants de Khodjali, ville azérie du Nagorny Karabakh prise mercredi dernier par les forces arméniennes, ont été montrés, lundi, à un groupe de journalistes, dont un correspondant de l’AFP. Les 31 cadavres éparpillés dans l’herbe rase sur 200 mètres, à mi-chemin entre Nakhitchevanik et Askeran, portaient des traces de mutilations et la plupart avaient la boîte crânienne éclatée, apparemment par des tirs à bout portant...."
LACHER DE 613 BALLONS A LA MEMOIRE DES VICTIMES DE KHODJALI
20 ans après les faits, les organisations nationalistes arméniennes mènent toujours sur le sujet une vaste campagne négationniste. Ainsi, l’Etat arménien met en rang de bataille ses officines internationales.
Le site à teneur raciste et turcophobe, armenews.com (édition en ligne des "Nouvelles d’Arménie Magazine", dirigé par l’activiste anti-turc Ara Toranian), relaye l’information : Le Ministère de la Diaspora arménienne transmet charge les organisations et associations ultra-nationalistes à la solde de l’Etat arménien de relayer un appel émanant du "Ministère des Affaires Etrangères de la République du Haut-Karabakh". La fantoche République en question n’étant que le régime auto-proclamé par les forces d’occupation arméniennes au Haut-Karabagh (territoire de l’Azerbaïdjan dont toute la véritable population azérie a été massacrée sur place et déportée en vue d’une purification éthnique. Ce régime, criminel et illégal, dispose de bureaux sur le sol français malgré l’illégalité totale de celui-ci vis-à-vis des juridictions internationales. Mais les élus et la justice française, soucieux de ménager le puissant lobby arménien, n’en feront rien. L’impunité continue.
Nouvelle épisode dans cette campagne de purification ethnique raciste : récemment, l’Etat arménien annonçait qu’il envisageait d’installer dans les régions azéries occupées des prisonniers en vue d’occuper le sol par des personnes de souche arménienne.
Ainsi, l’appel relayé par l’Etat arménien vise à "lutter et résister à la campagne internationale anti-arménienne organisée par l’Azerbaidjan."
Accompagné du lien vers un site raciste et négationniste qui n’a autre but que de falsifier l’histoire dans son intégralité.
Nous avions déjà relevé la propagande haineuse et mensongère de sites ultra-nationalistes tels que le Collectif VAN qui relayent la propagande négationniste de l’Etat arménien sur le sol français. Qui se ressemble s’assemble...ou bien obéit aux ordres de son maître, le Collectif VAN a été fondé suite à un appel d’Ara Toranian, ancien porte-parole d’une organisation terroriste anti-turque, de fait raciste.
D’autres officines du même acabit sont chargées de relayer la même propagande négationniste dans d’autres pays. Ainsi en Suisse, un puissant lobbying en faveur de l’Etat arménien permet aujourd’hui, par la loi, de museler quiconque condamne les crimes commis par l’armée arménienne.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azéris. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azéris de leurs terres.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour peupler les territoires occupés par l’Arménie.
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce "génocide" et enjoint l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement.
Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation d’environ un million d’Azéris et profitent de leurs nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour faire pression sur les instances nationales et internationales afin de bloquer la résolution du conflit.
A l’origine peuplé de 150 000 habitants entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 d’Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les nationalistes arméniens.