Valérie Boyer justifie l’agression raciste à l’Assemblée Nationale

Dans un communiqué aussi pathétique que troublant, Valérie Boyer, Députée proche des milieux nationalistes arméniens de France et porteuse de la loi de censure arménienne justifie et minimise l’agression de deux jeunes Français d’origine azerbaïdjanaise par des militants fascistes arméniens dans l’enceinte de l’’Assemblée Nationale.
Madame Boyer, qui met régulièrement en jeu toute sa force de frappe pour le compte des nationalistes arméniens de France dans leur travail pour la défense des intérêts de l’Etat arménien sur le sol français se range du côté des agresseurs et tente, par d’immondes inversions de rôle, de faire passer les bourreaux pour les victimes et les véritables victimes pour des agresseurs.
Le même technique est employée ce même jour par les organisateurs du colloque de propagande arménien qui ont déclaré qu’ils allaient porter plainte contre les deux victimes pour "coups et blessures" (sic).
Qu’un militant arménien se soit cassé le poing sur la mâchoire de l’une des deux victimes, on veut bien le croire mais de là à pousser le vice et l’immonde jusqu’à se prétendre victime après avoir tenté de lyncher deux personnes sans défense dont une femme, il existe des limites dans la propagande et la désinformation que les officines arméniennes ne se privent pas de dépasser.
Comme si la provocation ne suffisait pas, Madame Boyer en rajoute une couche en appelant le Président de la République, François Hollande, à se souvenir que "la France est le pays des Droits de l’Homme". Il y a comme une contradiction dans l’air.
Dans ce cas, pourquoi Madame Boyer prend-elle la défense des pires ennemis des Droits de l’Homme sur le sol de notre république ?
Lorsque les actes et les paroles d’un Député français portent à croire qu’elle agit en service commandé pour le compte du lobbying d’un Etat étranger sur notre territoire, lorsqu’un Député, garant des valeurs de notre République préfère prendre la défense des militants violents d’un parti politique extrémiste étranger, chacun a raison de demander : Où est la France des droits de l’homme ?
Hier elle n’était clairement pas à l’Assemblée Nationale.
Et de manière générale, elle n’est certainement pas aux alentours de Madame Valérie Boyer, défenseur envers et contre tout des intérêts de l’Etat arménien.
Par souci de transparence nous reproduisons ci-dessous le communiqué de Valérie Boyer, disponible par ailleurs sur différents sites ultra-nationalistes arméniens :
En entretenant la propagande négationniste et en multipliant les actes de provocation anti-arméniens avec notamment la promotion des criminels qui se sont rendus coupables d’actes de barbarie anti-arménienne (affaire Safarov), le régime d’Aliev encourage le type d’incident qui s’est produit hier dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale où s’est déroulée la commémoration du 25ème anniversaire des pogroms arméniens de Soumgaït, les 28-29 février 1988. Ce moment de recueillement et d’émotion a été le théâtre d’une nouvelle provocation azéri prouvant une nouvelle fois que les intentions de l’Azerbaïdjan ne sont ni à l’apaisement ni à la résolution du conflit du Haut-Karabagh.
Il y a un an, je me suis rendue au Haut-Karabagh pour connaître cette terre ancestrale arménienne où se joue depuis des années un conflit ethnique oublié auquel le gouvernement socialiste est totalement indifférent. Pire, le Président Hollande tout sourire recevait Aliev en septembre 2012 (voir photo).
La voix de notre pays doit s’élever pour défendre les valeurs de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. A l’approche du centenaire du génocide arménien, il ne faudrait pas que les arméniens du Haut-Karabagh soient encore l’objet de persécutions du fait de leur origine.
Je demande à François Hollande de prendre les mesures diplomatiques qui s’imposent afin que sur le sol national français toute propagande négationniste cesse. Je demande à Claude Bartolone d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale ma proposition de Loi tendant à la transposition en droit interne de la Décision-cadre 2008/913/JAI du 28 novembre 2008 sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal, qui entend précisément créer une sanction pénale à l’encontre des personnes se rendant coupables de contestations du Génocide arménien.
Le pétrole n’achète ni la mémoire, ni les Droits de l’Homme.
VALERIE BOYER
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