Le parlement turc a autorisé aujourd’hui la poursuite des opérations militaires contre les bases arrières du "Parti des travailleurs du Kurdistan" (PKK) en territoire irakien.
Le feu vert des députés, qui était attendu et a été obtenu par 511 voix contre 18, est intervenu au lendemain d’un nouveau bombardement par l’aviation turque des positions du PKK dans le nord montagneux de l’Irak.
Le PKK est responsable d’une attaque vendredi dans le sud-est de la Turquie au cours de laquelle 17 soldats turcs ont été tués et 20 autres blessés. Au cours des douze derniers mois, l’armée turque a attaqué à plusieurs reprises les bases du PKK en Irak, en se limitant toutefois à des bombardements d’artillerie ou d’aviation, en dehors d’une brève incursion terrestre en février.
Durant les délibérations, une nouvelle attaque terroriste est survenue dans la ville de Diyarbakir contre un véhicule transportant le personnel d’une école de police. Les terroristes ont mitraillé le véhicule et ont utilisé des grenades explosives. L’attaque a fait 5 morts et 22 blessés.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Les attentats de l’organisation séparatiste ont causé la mort de quelque 40.000 personnes depuis 1984, début des attentats du groupe terroriste qui vise à instaurer un Etat indépendant kurde dans le sud-est de la Turquie.