Chaque repas est une fête pour les papilles en ce pays. La fraîcheur et la variété des produits, tant de la terre que de la mer, qu’accentue la diversité des terroirs, garantissent des menus affriolants et savoureux, selon un régime avant tout méditerranéen.
La Turquie, trait d’union entre l’Occident et l’Orient, tire de l’un son huile d’olive, de l’autre les huiles d’autres plantes. Dans ses différentes mers, elle puise diverses espèces de poissons. De l’Orient, elle a pris le goût des piments et des épices. D’ailleurs, les plats turcs les plus simples s’avèrent succulents du fait du subtil dosage des condiments. « Chaque région de Turquie possède ses spécialités », dit Serdar Azak, le directeur général de l’hôtel Aziyadé, alors qu’il nous explique les rudiments de la cuisine de son pays.

Mezzés

Presque invariablement, les entrées se composent d’une multitude d’assiettes de mezzés, les uns chauds et les autres froids. Il s’agit de petites portions soigneusement cuisinées que les convives se partagent, en les faisant renouveler au besoin. Les feuilles de vigne sont farcies à la viande de mouton assortie de riz, d’oignon, de tomate, de persil et de menthe fraîche. La macédoine de légumes se compose de courgette, d’artichaut, de carotte, d’aubergine, de pomme de terre. Aubergines et poivrons farcis sont incontournables, tout comme les boulettes de lentilles rouges, les boulettes de viande et le concombre au yogourt. Il y a aussi le humus ou purée de pois chiches, les courgettes et les carottes frites. Les beureks (à base de pâte feuilletée) sont garnis d’épinards en sauce ou encore de fromage. Les boulettes sont fabriquées à base de poulet ou d’une autre viande. Les grosses moules farcies, tout comme elles sont vendues sur le trottoir, figurent au nombre des mezzés servis dans les restaurants.

Poissons et fruits de mer

À Istanbul, quand ils ne sont servis sous la forme de petites entrées, les produits de la mer figurent au plat principal. Les crevettes et les poissons, dont le bar et le rouget, sont particulièrement appréciés. Toutefois, durant les mois de fermeture de la pêche commerciale, il se peut que certaines espèces manquent ou que les produits proviennent de l’aquaculture. En Cappadoce, l’une des spécialités les plus fameuses est le chunlek kebab, le plat de viande (de veau ou d’agneau) cuit dans des poteries individuelles sur feu de bois. Une fois que le ragoût composé de viande et de légumes est cuit, on casse à l’aide d’un marteau la poterie et on verse dans l’assiette.

Douceurs

Les amateurs de desserts se régalent en Turquie avec les baklavas, la crème caramel, le pudding, la semoule de blé, l’asure à base de riz, de farine, de figues, d’abricots secs, de raisins secs, de haricots blancs secs, de pois chiches et de fèves sèches, etc. Un peu partout, sur les places des villes, ainsi qu’aux abords des lieux touristiques, des vendeurs en costume traditionnel proposent de la crème glacée turque en faisant tout un spectacle. La particularité de cette crème glacée est en effet sa texture élastique. À l’origine, la recette comprenait des extraits de bulbe d’orchidée connus pour leur élasticité. La Turquie possède des vignobles qui produisent des vins de qualité honnête. Certains Turcs vous diront que les vins sont pour les femmes, les hommes turcs, eux, boivent du raki (une boisson alcoolisée au goût d’anis) non seulement en apéritif, mais aussi durant tout le repas.

Sources : Canoe.ca