RASSEMBLEMENT COMMEMORATIF A L’OCCASION DU 19ème ANNIVERSAIRE DES MASSACRES DE KHODJALI PERPETRES PAR LES ARMENIENS
Samedi le 26 février 2011 de 14 h à 16 h 30
à la place Kléber
"Justice Pour Khodjali" !
Dans la nuit du 25 au 26 février 1992 un des crimes les plus sanglants et atroces contre le peuple Azerbaïdjanais - le massacre des centaines d’habitants innocents de la ville azerbaïdjanaise de Khodjali dans la région de Haut Karabakh - a été perpétrés par les troupes arméniennes.
L’occupation de Khodjali a été réalisée avec une cruauté sans précédente contre la population civile. La barbarie déployée dans les massacres de la ville de a été à tel point qu’en quelques heures les troupes arméniennes ont tué 613 personnes innocentes et sans armes, parmi eux 106 femmes, 83 enfants. Mais, le gouvernement de l’époque pour ne pas choquer une population abattue par les nouvelles avait minoré le nombre de tués, en fait les chiffres les plus réalistes parlent de 1300 tués. Ce qui correspond au nombre très peu de personnes qui avaient pu échapper au massacre d’une ville d’environ 2500 personnes.
Près de 500 personnes, y compris des enfants, sont devenues invalides. 1275 personnes ont été prises en otage, plus tard la majorité des prisonniers a été libérée, mais les sorts de 150 d’entre eux sont toujours inconnus. Les positions des cadavres indiquent que les habitants ont été tués impitoyablement, certains ont été fusillés séparément, les autres ont été assassinés avec toute la famille. Les corps ont des traces de tortures, certaines têtes sont scalpées, les cadavres sont profanés. Puis Khodjali a été pillé et brûlé.
L’organisation " Human Rights Watch " décrit les événements à Khodjali comme " le plus grand massacre du conflit ".
Memorial, centre des droits de l’homme établi à Moscou, a déclaré dans son rapport que l’exécution massive de civils à Khodjali ne pouvait en aucun cas être justifiée et que les actes de militants arméniens étaient une grave violation d’un grand nombre de conventions internationales fondamentales des droits de l’homme.
"Le Monde, le 14 mars, 1992 : " …Des correspondants étrangers à Agdam ont pu se convaincre que les femmes et les enfants fuyant Khodjali et mitraillés puis abattus à bout portant, les trois têtes scalpées ou les doigts coupés, ne sont pas un produit de la " propagande azérie ", mais la triste réalité d’un conflit… "
"Humanité, le 03 mars 1992 : " MASSACRE AU NAGORNY-KARABAKH : Au moins 50 cadavres d’habitants de Khodjali, ville azérie du Nagorny Karabakh prise mercredi dernier par les forces arméniennes, ont été montrés, lundi, à un groupe de journalistes, dont un correspondant de l’AFP. Les 31 cadavres éparpillés dans l’herbe rase sur 200 mètres, à mi-chemin entre Nakhitchevanik et Askeran, portaient des traces de mutilations et la plupart avaient la boîte crânienne éclatée, apparemment par des tirs à bout portant...."
Cette tragédie a été suivie par l’expulsion des Azerbaïdjanais de leurs territoires historiques. Dix-neuf ans après, la communauté internationale n’a toujours pas condamné cet horrible génocide envers la population pacifique de KHODJALI, ni l’agression de l’Arménie à l’encontre de l’Azerbaïdjan. La justice n’est toujours pas rendue. En résultat de la purification ethnique au Karabakh et dans d’autres territoires occupés par les Arméniens, près d’un million de personnes ont été expulsées de leurs maisons et sont obligées de vivre dans des camps de tentes et des wagons de chemin de fer.
La tragédie que vous venez de lire est un crime contre l’humanité et pour ne plus jamais vivre de telles tragédies, nous demandons
"Justice Pour Khodjali" !
Strasbourg, 26.02.2011
– Association Pour l’Echange Culturel avec l’Azerbaïdjan (A.P.E.C. Azerbaïdjan) Strasbourg
– Association des Etudiants Azerbaïdjanais en France (ASEAF) Strasbourg
– Association Culturelle Azerbaïdjanaise -Strasbourg
– Centre de Coopération des Azerbaïdjanais et des Peuples Turcophones
(ATXEM : Azerbaycanlilarin ve diger Türkdilli Xalqların Emekdaşliq Merkezi)
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Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azéris. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azéris de leurs terres.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maison laissées à l’abandon ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour peupler les territoires occupés par l’Arménie.
A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce "génocide" et enjoint l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement.
Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation d’environ un million d’Azéris et profitent de leurs nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour faire pression sur les instances nationales et internationales afin de bloquer la résolution du conflit.
A l’origine peuplé de 150 000 habitants entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 d’Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les nationalistes arméniens.
Voir également :
– Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
– Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques des Azéris (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens