TURQUIE NEWS vous propose de découvrir cet article rédigé avant les élections présidentielles d’avril 2007 et décortiquant les activités du tristement célèbre Patrick Devedjian, politicien français d’origine arménienne connu pour sa proximité et sa sympathie pour les organisations ultra-nationalistes et terroristes arméniennes agissant en France. M. Devedjian était l’avocat des terroristes arméniens qui, dans les années 1980, s’en prenaient aux Turcs de France et aux Français d’origine turque et qui avaient commis un attentat sanginaire à l’aéroport d’Orly qui avait couté la vie à plusieurs personnes, et pas seulement des Turcs... un loupé dans les activités de l’ASALA qui jusque là se contentait, sur le sol français, de viser des Turcs et uniquement des Turcs, pour la seule raison qu’ils étaient... Turcs...

La première personne tuée par l’ASALA en 1983 était Renée Morin, secrétaire d’une agence de voyage turque plastiquée le 28 février de cette année-là.

L’ASALA a détesté Valéry Giscard d’Estaing et ses ministres, présentés comme des "ennemis des Arméniens". Après l’élection de F. Mitterrand, un flottement regrettable a eu lieu, mais dès l’automne 1981, Monte Melkonian fut arrêté et condamné pour détention illégale d’explosifs (rien d’autre ne pouvait lui être reproché sur le territoire français), suscitant une série d’attentats antifrançais. L’ASALA-France prit souvent le nom de groupe d’Orly, parce que Melkonian avait été arrêté à cet aéroport.

Dans la version DVD du film L’Avocat de la terreur, Gilles Ménage, à l’époque directeur adjoint de cabinet de F. Mitterrand, explique que les services de police français avaient identifié tout le groupe de l’ASALA au printemps 1983, mais qu’ils ne disposaient pas de preuves suffisantes pour certains membres, et devaient donc attendre la prochaine tentative d’attentat ; c’est pourquoi l’ASALA-France fut complètement "démantelée" en quelques semaines, après l’attentat d’Orly. De même, le groupe dissident, créé par Monte Melkonian à sa sortie de prison, fut "détruit" en un seul coup de filet, à l’automne 1985, avant même d’avoir pu commettre un seul attentat sur le sol français.

Mais l’ASALA ne peut pas réellement être considérée comme démantelée ou détruite, nombreux activistes de l’organisation terroriste étant toujours en liberté en France ou ayant servi dans l’armée arménienne pendant l’invasion du Haut-Karabagh par l’Arménie, d’autres recyclés dans le monde "associatif" du lobby arménien proche de la FRA-Dashnaktsoutioun.


Patrick DEVEDJIAN peut espérer, en cas de victoire de son ami SARKOZY,
plusieurs postes : la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine au minimum, plus riche département français dont il est conseiller général et député de la circonscription d’Antony ; il peut aussi, ce redoutable avocat de Chirac (avant la « rupture » balladurienne de 1995 dans laquelle il a suivi, là aussi, SARKOZY), de la cause arménienne (jusqu’aux « combattants » de l’ASALA) ; ce défenseur de
l’Occident qui vient des milieux d’extrême droite, tout le monde le sait peut devenir garde des sceaux du Président SARKOZY.

Moins connu dans son C.V., il pris en charge au début des années 1970, la direction de la revue libérale (fondée par Raymond ARON dans les années 1960), « Contrepoint » à laquelle collaborait des élus UMP actuels et dont le rédacteur en chef était Ricardo PASEYRO, journaliste également à « Minute« et qui, depuis, sévit sur les ondes de « Radio-Courtoisie« en tant qu’ami de Jean FERRE …

Afin de diffuser « Contrepoint », revue trimestrielle assez confidentielle, Patrick DEVEDJIAN n’hésitait pas à payer de la « publicité » dans les mêmes supports que la revue « Défense de l’Occident » de Maurice BARDECHE, beau-frère et ardent défenseur de la mémoire de Robert BRASILLACH.

En 1978, « Contrepoint » diffusait son sommaire dans une revue sous-titrée « pour la révolution culturelle européenne », « Totalité », revue qui célébrait le fasciste italien disparu quelques années plus tôt, Julies EVOLA, et à laquelle participait le néo-fasciste italien converti à l’Islam pour défendre la Révolution Iranienne de KHOMEINY l‘année suivante, le professeur Claudio MUTTI qui rédige dans ce même numéro une apologie de « la garde de fer »roumaine.

L’idéogramme de cette revue représentait une roue solaire, « symbole enraciné dans l’héritage indo-européen », nous précise-t-on.

Quelques années plus tard, en 1985, le maire-adjoint chargé de la culture de Patrick DEVEDJIAN à Antony (que les lecteurs de « Bakchich » connaissent), Jean-Yves LE GALLOU se voit supprimer ses délégations municipales par Patrick DEVEDJIAN lui-même pour adhésion au FN.

Ouf, on est rassuré.