Trois questions à...
Le week-end dernier, à l’initiative de Paotred an dreujenn gaol, il a animé un stage de musique turque dans l’auditorium de l’école de musique et de danse du Kreiz-Breizh.
Pourquoi ce stage ?
Ce stage est ouvert aux musiciens qui souhaitent faire l’apprentissage d’un répertoire sur la musique turque. Il se prolongera avec une partie des musiciens par deux jours de préparation fin mai et début juin en vue des Petites clarinettes. L’objectif, c’est qu’une partie des musiciens stagiaires intègre mon groupe pour animer la première partie du bal des Petites clarinettes.
Quel est votre itinéraire ?
J’ai d’abord appris la musique dans une école de musique de la région nantaise dont je suis originaire. Ensuite j’ai participé à un premier stage de clarinettes du Centre-Bretagne dans la région de Redon. Il était animé, notamment par Dominique Jouve et Érik Marchand. J’ai commencé par un apprentissage oral de la musique que je pratique depuis l’enfance. À partie de cette musique, je me suis mis à la recherche de la musique juive et roumaine et je suis allé en Bulgarie, puis en Turquie.
Pourquoi la Turquie ?
Par amour de la musique turque et de son apprentissage oral. C’est une musique au répertoire immense et très riche. J’ai vécu en Turquie pendant deux ans pour mieux m’approprier cette musique. J’ai même appris la langue, une langue qui vient de l’Asie centrale. J’ai rencontré d’excellents musiciens issus d’univers différents, partageant une passion commune pour les musiques de Grèce, de Bulgarie et de Turquie. Ils interprètent des répertoires populaires et classiques, en privilégiant l’ouverture à des musiques peu diffusées. Ce stage propose un apprentissage technique, de l’initiation au mouvement et aux mélodies turques.
