Nicolas Sarkozy : "la Turquie ne doit pas être membre de l’Union européenne"
Publié le : Mercredi 02 Décembre 2015 - 08:55
Le pétrole de l’Etat islamique transiterait par la Turquie selon Vladimir Poutine
"Je n’ai pas d’élément pour savoir qui a raison ou qui a tord. Ce que je peux dire c’est que je me réjouis qu’on ait enfin remis la Russie dans la coalition. Je n’ai cessé de dire qu’on avait besoin de la Russie pour régler le drame syrien".
"Nous avons également besoin de la Turquie qui a 800 kilomètres de frontière commune avec la Syrie. On a besoin de tout le monde dans la coalition. Nous avons qu’un seul adversaire, c’est l’Etat islamique".
Décision de Bruxelles de relancer la procédure d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne
"C’est une faute. C’est toujours une faute de mentir. Leur faire croire qu’ils peuvent adhérer à l’Europe, c’est se préparer des lendemains impossibles. Nous devons avoir des rapports étroits avec la Turquie, nous devons avoir des intérêts communs avec la Turquie mais la Turquie ne doit pas être membre de l’Union européenne".
"Je pense que la commission européenne a fait une erreur. Parler avec la Turquie est nécessaire mais parler ne veut pas dire céder à un chantage".
Une menace terroriste sous-estimée suite à l’intervention de la France en Syrie
"J’ai approuvé l’intervention en Syrie. Je considère qu’elle a été trop tardive. Dès juillet 2012, à l’époque où l’Etat islamique n’existait pas, j’avais dit qu’il fallait intervenir en Syrie. La Syrie c’est la méditerranée. J’ai voulu l’union pour la Méditerranée. Nous ne pouvons pas nous désintéresser de ce qui se passe. Mais lorsque nous décidons de participer à une coalition, cela a des conséquences sur notre sécurité".
Contrôles aux frontières
"On n’a pas le choix. Schengen a explosé en vol. Schengen était mort-vivant. Plus personne n’y croyait. A partir du moment où le système européen sous nos yeux s’effondre, il faut reprendre les contrôles aux frontières".
"Il n’y a pas plus urgent que les chefs d’Etat européens se mettent autour de la table pour nous expliquer comment on va remplacer Schengen 1 qui est mort par un Schengen 2".
Mosquées salafistes fermées pendant le mandat de Nicolas Sarkozy
"Nous avons expulsé un certains nombre d’imams. J’ai été accusé d’être un voyou. Ce que j’ai dis à l’époque était violement combattu par la gauche, monsieur Hollande en tête. Et maintenant je vois qu’il propose de faire ce que j’avais indiqué qu’il convenait de faire".
"Il y a eu beaucoup de temps perdu. On ne pouvait pas demander à fermer une mosquée sans être islamophobe. La parole était cadenacée".
[*Régionales*]
"Je me bats pour qu’on gagne un maximum de régions. Nous devons nous battre pour convaincre. La seule alternance possible c’est celle que nous incarnons. Nous maintiendrons nos listes partout où nous serons en position de les maintenir. Je n’ai rien à voir avec le Front national mais je combats la politique des socialistes".