Nedim Nalbantoglu naît en 1966, à Kirkiareli une petite ville de Turquie. Son père, chef d’orchestre d’un ensemble de musique classique ottomane, décide de lui enseigner son art. Il lui confie d’abord une mandoline, car l’instrument est à la taille de l’enfant.
8 ans, Nedim se familiarise avec le oud, sur lequel il joue déjà de longues pièces classiques. à 10, sa sensibilité artistique le posse vers le violon. Il s’inscrit alors au conservatoire Mimar Sinan d’Istanbul où il restera douze ans. Il s’immerge dans le répertoire classique ottoman puis se nourrit des répertoire gitans turc et tzigane. Son cœur bat pourtant pour l’esprit libre du jazz.

En sortant du conservatoire, alors qu’il donne déjà des concerts, il rencontre Okay Temiz, percussionniste et batteur, avec qui il décide de faire voyage jusqu’en France. Arrivé à Paris, il rentre dans l’orchestre national de jazz dirigé par Denis Badault où pendant trois ans il participera à trois albums.

Durant les années 90, Il est invité à collaborer avec le maître du zarb iranien Djamchid Chemirani, le joueur d’accordéon roumain Roberto Brassov et le virtuose de la clarinette bulgare Ivo Papasov. En 1997, il sort son premier album solo intitulé "Musik Kime Aittir ?" qui s’inscrit dans répertoire gitan bulgare.

Violoniste virtuose, artiste inconnu, il considère son instrument comme le prolongement de lui-même.t où il a monté depuis En 2000 à Marmaris en Turquie avec des musiciens croisés chez Yvo Papassov il a mondé le groupe "Balkan Messengers" en hommage à Art Blakey. Sur l’album éponyme ils célèbrent le jazz balkanique en révélant leur fascination pour les racines byzantines de la musique du Sud-Est de l’Europe et pour les standards de jazz.

Grâce à sa maîtrise du violon Nedim possède un chant d’expression unique qui lui permet d’improviser avec une aisance géniale dans les recoins des musiques gitanes. Artiste tourrmenté il se tient à l’écart des circuits professionnels. Il se produit essentiellement dans les cafés et les cabarets. A travers son instrument, il met à nu, quand il joue, ses attitudes tordues et torturées peuvent déranger le public, mais il leur livre l’expression exacte de ses souffrances et de ses émotions. Son expressivité extrême ne laisse personne indifférent. Surtout pas Medhi Haddab et Smadj de DuOud qui l’ont invité sur deux titres de leur premier album "Wild Serenade" et ont juré de l’aider à enregistrer son prochain album en solitaire.

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