La chancelière allemande, qui accueillait le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan mardi 4 septembre, préférerait que l’UE noue un partenariat privilégié avec Ankara.
En difficulté sur le plan intérieur, Recep Tayyip Erdogan cherche des soutiens étrangers. Après avoir accueilli François Hollande à Ankara il y a une semaine, le premier ministre turc était mardi à Berlin.
C’est en Allemagne que se trouve la plus forte communauté turque d’Europe, avec environ trois millions de personnes. Reçu par la chancelière Angela Merkel, Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois plaidé pour l’entrée de son pays dans l’Union européenne. « Nous souhaitons que l’Allemagne s’engage plus fortement qu’elle ne l’a fait jusqu’ici, a-t-il déclaré. Une entrée de la Turquie dans l’Union européenne apporterait une contribution considérable à la paix régionale et mondiale. »
Ses arguments n’ont pas tout à fait convaincu. Mardi, Angela Merkel a souhaité que les discussions, « qui ne sont pas soumises à une limite dans le temps », aboutissent à un résultat : « Les négociations d’adhésion avec la Turquie sont un processus dont l’issue est ouverte », a-t-elle expliqué. « Mais je suis sceptique sur un statut d’État membre complet », a-t-elle ajouté.
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