Mercredi 27 octobre 2010, se tient à Paris une réunion entre les Ministères des Transports français et turcs et deux fédérations de transport routier, UND, côté turc, et AFTRI côté français.
Cette réunion a pour objectif de faire en sorte que les chauffeurs turcs effectuent leurs opérations terminales de transport en France dans le respect de la réglementation nationale.
Les remorques non accompagnées, chargées en Turquie, et débarquées par voie maritime à Toulon et Marseille étaient, jusque-là, conduites par des chauffeurs turcs au grand dam des transporteurs français qui n’ont pas hésité à dénoncer ces opérations de cabotage illégal sur le sol français dès l’été 2010.
Afin de mettre un terme à ces pratiques, l’AFTRI a organisé le 20 octobre 2010 à Marseille, une rencontre professionnelle à laquelle ont participé les entreprises françaises et une dizaine d’entreprises turques adhérentes de l’UND.
« Les échanges entre les transporteurs français et turcs ont été professionnels, constructifs et chacun a exprimé ses besoins. Les prises de contact doivent se poursuivre. En ce sens, l’AFTRI encourage les transporteurs français à manifester leur intérêt et leur volonté à prendre part à l’acheminement des semi‐remorques turques. Sur ce dossier, l’AFTRI considère le développement de la coopération comme une alternative économique complémentaire du cadre réglementaire », a indiqué la Fédération française du transport routier international qui revendique un rôle de « facilitateur dans la coopération internationale entre les transporteurs des pays du pourtour méditerranéen ».
Selon, le président de l’Aftri, Marc Grolleau, près de 60 % des remorques embarquées sur les lignes maritimes franco-turques sont non accompagnées. Si un accord était trouvé cela permettrait aux transporteurs français de prendre une part active dans ces flux de trafics importants.
Source Eco Nostrum