On apprenait récemment que, « dopée par la forte croissance économique du pays, Istanbul est devenue le foyer d’un intense foisonnement créatif, qui est en passe de l’imposer comme une place importante du marché de l’art contemporain » (AFP).
Nul n’aurait le mauvais goût de reprocher à l’Istanbul Museum of Modern Art la vocation qu’il revendique de « présenter l’héritage artistique de la Turquie » – et Allah sait s’il est riche et passionnant -, « la créativité, l’identité culturelle et les valeurs universelles que la Turquie détient ».
Passons sur les « valeurs universelles » de l’art dit contemporain. L’AC est surtout une valeur refuge internationale au même titre que l’or, ce que les spéculateurs soucieux de faire fructifier leur patrimoine sont loin d’ignorer : « Face à la tendance cyclique accélérée des crises financières, explique un magazine expert, le marché de l’art s’impose comme un investissement alternatif particulièrement rentable sur le marché haut de gamme. » Les investisseurs locaux emboîtent donc logiquement le pas aux plaques tournantes de ce marché en expansion que sont Londres, Venise, Paris, Berlin, Dublin, New York et auxquelles se sont ajoutées Hong Kong, Pékin, Saõ Paulo et Dubaï.
Lire la suite sur Causeur