Mardi 17 juillet 2012, devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le Ministre Laurent Fabius a fait débat. Interrogé concernant la loi de censure arménienne.

Alex Poniatovski qui est un ancien président de l’Amitié Franco-Turc a pris la parole en posant une question au Ministre, « Vous le savez, tous les parlementaire sont divisés en plusieurs groupes concernant cette loi et le Conseil Constitutionnel la rejetée. Faut-il réellement continué à proposer cette loi ? » Sur cette question le ministre a répondu « il faut là aussi toujours mesurer ses paroles. » Faisant un geste des deux mains pour mettre entre guillemets l’expression "génocide arménien", tout en précisant que les deux candidats à la présidentielle avait promis de proposer à nouveau cette loi s’il était réélu. Aujourd’hui, le gouvernement travaille sur cette question. Il a rajouté « Dans le même temps, à la fois de la promesse faite par le président, nous travaillons sur une formule compatible au texte afin de respecter la décision de la Commission constitutionnelle ».

Suite à ces propos et geste, les relais nationalistes arméniens de France n’ont pas tardé à réagir.