100e anniverssaire de la république de Turquie

Peu de pays sont aussi mal connus en France que la Turquie, pourtant à 3 h 30 d’avion de Paris. Organisé par « Invest in Turkey » avec des partenaires français, le colloque du Sénat, lundi, avait pour objectif de commencer à pallier cette lacune. Pour l’occasion, le ministre turc des Finances, Mehmet Şimşek, était présent.


Economie

Le bel avenir de la Turquie : un futur géant économique… trop méconnu en France !

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 1382
Le bel avenir de la Turquie : un futur géant économique… trop méconnu en France !

Déjà 15e économie mondiale, la Turquie, si l’on en croit les prévisionnistes de Goldman Sachs, se sera hissée, vers 2040, à la 9e place… tandis que la France serait reléguée quelque part au-delà du 10e rang ( !). Des projections inquiétantes côté France, certes, mais qui, si elles s’avéraient exactes, démontreraient d’emblée que laisser perdurer le relatif désintérêt français pour ce grand pays de 72 millions de consommateurs constituerait assurément une grave erreur stratégique, économique et politique.

Certes, la France est le 2e pourvoyeur d’IDE (en capital cumulé) et 6e fournisseur de la Turquie, avec 5 Mds € d’exportations en 2008, en augmentation de 9 % sur 2007 – mais seules quelque 300 entreprises françaises ou filiales sont présentes sur place. Cela ne représente pas grand chose, finalement, comparé aux concurrents européens – Allemands et Italiens surtout – ainsi qu’à la présence française dans d’autres régions méditerranéennes, alors que le PIB de la seule Turquie, à 741,8 Mds $ en 2008, est 2,6 fois supérieur à celui, cumulé, des trois pays du Maghreb, soit 276,7 Mds €. Et cette faiblesse de la présence française représente un handicap certain si l’on prend en considération le potentiel turc.

C’est ce potentiel, justement, que François Bernard, Directeur pour la France de l’agence gouvernementale « Invest in Turkey », a eu à cœur de mettre en valeur, avec ce colloque organisé au Sénat. Pour cela, il n’a pas hésité à déplacer en personne le ministre turc des Finances, Mehmet Şimşek.

Mehmet Şimşek, ministre turc des Finances, plaide pour plus de partenariat

Mehmet Şimşek
Mehmet Şimşek
Ministre turc des Finances.
© leJMED.fr

Pour le ministre, il est notable de constater qu’en quelques années les échanges franco-turcs ont plus que doublé, passant de 5,2 Mds € en 2002 à 11 Mds € en 2009. Mais, s’empressa-t-il d’ajouter, nos relations ne sont pas que commerciales : « La France est pour nous depuis toujours une source d’inspiration » et il est regrettable qu’elle puisse s’enfermer dans un « populisme de court terme », au détriment d’une « vision stratégique de long terme », déclara-t-il en substance.

« Certes, admit-il non sans un certain humour, « les Turcs ne sont pas parfaits… mais nous faisons des efforts ! La convergence [avec les standards européens] est en train de se produire. Pas seulement en termes économiques, mais aussi dans les aspects politiques et sociaux (…) Il est très important pour nous que la Turquie continue de s’ancrer à l’Europe. Et si la France est pour nous une source d’inspiration, nous souhaitons aussi qu’elle soit un partenaire de premier rang ».

« Fans » de la Turquie : Henri de Castries et Jacques Blanc

Le sénateur Jacques Blanc
Le sénateur Jacques Blanc
Président du Groupe d’amitié France-Turquie.
© leJMED.fr

Disant cela, le ministre renvoyait un écho positif à l’allocution liminaire du sénateur Jacques Blanc, président du groupe d’amitié France-Turquie, et qui avait plaidé pour « une dynamique forte de retour à la confiance entre les deux pays ».

Une dynamique d’ailleurs déjà à l’œuvre, et démontrée, selon lui, par le succès de l’actuelle Saison de La Turquie en France , mais qui reste à confirmer par l’accroissement croisé des investissements entre les deux pas, car, estime le sénateur, « si les politiques interviennent parfois au détriment de la rationalité économique, bien souvent les tendances fortes économiques préfigurent l’évolution du politique…

Henri de Castries
Henri de Castries
Président d’Axa et de la Saison de la Turquie en France.
© leJMED.fr

Sur cette question de l’investissement, Henri de Castries, président du directoire de l’assureur AXA – et de la Saison d la Turquie en France – , avait également appelé à leur renforcement, car « la croissance mondiale sera tirée par les pays émergents, et la Turquie est de ceux-là, tout près de nous ».

D’autre part, ajouta-t-il, « nous ne connaissons quasiment que des exemples de réussite d’investissements français en Turquie. Je crois qu’il y a trois raisons essentielles à cela : une législation réellement ouverte aux IDE, et il faut ici saluer l’effort impressionnant accompli depuis ix ans en ce sens ; un secteur financier et bancaire turc solide, qui a démontré une bonne capacité de résistance face à la crise ; enfin, la qualité des équipes sur place – Axa, présente en Turquie, peut en porter témoignage – et la qualité reconnue de l’enseignement en Turquie, de l’école à l’université… Pour toutes ces raisons, il serait dommage que nos relations si anciennes ne soient pas dynamisées au mieux, dans l’intérêt commun de deux pays ».

Alpaslan Korkmaz, Président de « Invest in Turkey » : « Tur N Key ! »

Les orateurs experts qui succédèrent aux trois personnalités illustrèrent chacun une partie des performances turques.

Alpaslan Korkmaz, Président de l’agence gouvernementale « Invest in Turkey », s’attacha à mettre en avant les indicateurs de la modernité économique et sociale turque : sur 72 millions de Turcs, 66 millions sont abonnés au GMS, 30 millions à l’Internet, 44 millions disposent d’une carte bancaire… Le pays compte aujourd’hui 423 chaînes de TV et 1 132 stations de radio et – chiffre inattendu mais significatif – 39 % des chercheurs turcs sont des femmes, performance « paritaire » meilleure que celle de l’UE, où le ratio moyen s’élève à 34 % !

Autres indicateurs remarquables cités par Alpaslan Korkmaz : sur les six dernières années, la Turquie a attiré 50 Mds € d’IDE, contre 11 Mds € seulement sur l’ensemble des trente années précédentes. Elle est ainsi devenue le 15e destinataire mondial d’IDE en 2008, alors qu’elle ne se trouvait qu’au 60e rang en 2001. Et encore : jusqu’à la crise de 2008, la Turquie a connu six années de croissance à 7 %, et les prévisions de l’OCE tablent désormais sur une tendance aussi forte, soit une croissance à 6 %, pour la période 2011-2017.

Enfin, insista Alpaslan Korkmaz, «  depuis les réformes structurelles de 2003, il n’y a plus aucune différence de traitement entre les entreprises étrangères et les entreprises turques ». Et, “cerise sur le gâteau“, selon l’expression même de Alpaslan Korkmaz : il y a en Turquie des régions où le taux d’imposition maximal sur les entreprises n’atteint que… 2 % ! Alors, “Tur N Key !” », s’exclama-t-il.

La Turquie, « un pays devenu incontournable »

Tugrul Atamer
Tugrul Atamer
Professeur de management stratégique à EM Lyon.
© leJMED.fr

Apportant lui aussi sa contribution en citations de prévisionnistes, le Pr Tugrul Atamer, Doyen de la Faculté et professeur de management stratégique à EM Lyon, fit état d’une étude prédisant qu’en 2050 les PIB cumulés des pays émergents atteindraient 150 % des PIB cumulés de l’UE, des Etats-Unis, du Japon et de l’Australie…

La Turquie serait alors devenue la 4e économie mondiale, après la Chine, l’Inde et la Russie. Impressionnant !… Cela dit, plus près de notre réalité actuelle, Tugrul Atamer observa que si l’essentiel de la croissance de la Turquie durant les années 1990 s’est autofinancé avec des capitaux nationaux, désormais «  les entrepreneurs turcs, plus aguerris à l’international, sont prêts à accueillir [et à faire fructifier] les IDE (…) La Turquie est devenue un pays incontournable  », conclut-il.

Michel Jacquier
Michel Jacquier
Directeur général délégué de l’AFD.
© leJMED.fr

Michel Jacquier, directeur général délégué de l’AFD (l’Agence Française du Développement) fit part d’une information très méconnue : les engagements en cours de l’AFD en Turquie atteignent 1 Md € : 72 % dans le secteur bancaire, 5 % à 10 % avec les entreprises, et 22 % avec ls municipalités turques.

« Nous prêtons au municipalité à nos propres risques, sans engagement aucun de l’Etat turc, précisa Michel Jacquier. Je tiens à souligner qu’au-delà des aspects financiers, ce partenariat, accompagné par des municipalités françaises, s’avère humainement très riche et gratifiant ». Et Michel Jacquier d’indiquer que l’AFD peut également soutenir des initiatives d’entreprises françaises souhaitant développer des partenariats avec la Turquie, ou déjà installées sur place, cela grâce au fonds FISEM (Facilité d’investissement de soutien économique à la Méditerranée), doté de 1 Md € et créé récemment, dans le contexte de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Une reprise forte dès 2010

Yves Zlotowski
Yves Zlotowski
Economiste en chef de Coface.
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Yves Zlotowski, économiste en chef de Coface, dressa une synthèse de l’économie turque après la crise, avec «  une reprise prévisible assez forte dès 2010, vraisemblablement avec une croissance autour de 4 %  », pronostiqua-t-il.

Cependant l’économiste mit aussi l’accent sur l’une des faiblesses de l’économie turque, à savoir l’endettement important des entreprises, et leur sensibilité forte aux à-coups de la conjoncture mondiale. « En devenant très professionnelles, les banques turques sont aussi devenues plus frileuses », expliqua-t-il. Conséquence : les entreprises turques s’endettent beaucoup en capitaux étrangers, et subissent de ce fait les contrecoups de la conjoncture mondiale, ce qui produit des effets de « yoyo » macroéconomique, et accentue fortement les fluctuations de la livre turque, très sensible aux entrées et sorties de capitaux volatils. Résultat : depuis 2008, les entreprises turques ont été plus exposées à des incidents de paiement.

François Bernard
François Bernard
Directeur France de l’agence « Invest in Turkey ».
© leJMED.fr

Mais, admit Yves Zlotowski après une intervention de François Bernard, Directeur France de « Invest in Turkey », il est rare que les Turcs ne finissent pas par honorer leurs engagements, car la plupart des entreprises présentent un fort caractère familial, et honorer ses dettes est ici encore une question d’honneur et de bonne réputation. Une question importante si l’on en croit un vieil adage ottoman : pour un Turc, « la mauvaise réputation est pire que la mort » !

Les aspects culturels : « En Turquie, on a affaire à… des Turcs ! »

Esref Hamamcioglu
Esref Hamamcioglu
Président de la CCI française en Turquie.
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D’ailleurs, le Président de la CCI française en Turquie, Esref Hamamcioglu, s’amusa à souligner une évidence parfois oubliée : « En Turquie, on a affaire à des Turcs !  ». Autrement dit, il convient aussi d’intégrer dans les relations d’affaires les paramètres culturels, trop souvent sous-estimés.

Et Esref Hamamcioglu de livrer quelques clés sur les bons usages comportementaux avec des partenaires turcs : la Turquie est à la fois un pays très moderne et très traditionnel, où les réseaux revêtent une grande importance ; beaucoup d’entreprises y sont essentiellement familiales, avec l’actionnariat et le management emmêlés, et où seules une ou deux personnes décident ; les relations interpersonnelles sont déterminantes : n’hésitez pas à parler de foot et des choses de la vie quotidienne, afin de parvenir à une relation fluide avec votre interlocuteur ; une fois la confiance établie, la parole donnée par un Turc vaut contrat ; n’hésitez pas à effectuer régulièrement des visites afin de nourrir l’amitié avec vos partenaires… car, conclut Esref Hamamcioglu, « s’il est vrai que l’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, il est vrai aussi qu’avec du miel, on fait ce qu’on veut avec les Turcs ! ».

Gérard Lanfrey
Gérard Lanfrey
Président des Conseillers du commerce extérieur de la France en Turquie.
© leJMED.fr

Intervenant sur cette même thématique du témoignage vécu, Gérard Lanfrey, Président des Conseillers du commerce extérieur de la France en Turquie, annonça la publication très prochaine d’un « Livre blanc des investissements en Turquie », d’ailleurs déjà lisible en ligne sur le site des CCE Turquie, et réalisé avec quelque 43 témoignages d’entrepreneurs français établis dans le pays. « On y apprendra beaucoup de choses sur l’environnement des affaires tel qu’il est vécu, et l’on y constatera aussi le grand nombre de “success stories » des investissements français en Turquie".

IDE croisés : « La France n’a jamais été aussi attractive »

Si la présence française en Turquie est faible, l’asymétrie avec la présence turque en France est encore plus criante : tandis que 350 000 Turcs vivent en France, on ne recense que 20 entreprises turques sur le territoire hexagonal, employant environ mille personnes, contre quelque 300 entreprises françaises en Turquie et leurs 45 000 collaborateurs. Et si l’on retient les chiffres turcs – ils parlent plutôt de plus de 700 entreprises françaises en Turquie, le ministre y compris – l’énorme différentiel entre les deux pays s’avère encore plus impressionnant.

Serge Boscher
Serge Boscher
Directeur de l’AFII.
© leJMED.fr

Les Français en ont pris conscience et Serge Boscher, Directeur de l’AFII – l’Agence française pour les investissements internationaux – a annoncé une action d’envergure pour promouvoir la France en Turquie : installation prochaine d’une délégation supplémentaire dans le pays, actions ciblées à l’adresse de centaines d’entrepreneurs turcs.

«  Les dirigeants turcs, déclara-t-il, connaissent bien la France comme touristes, mais notre pas n’est pas dans leur radar des affaires. Pourtant, la France n’a jamais été aussi attractive : après le Royaume-Uni, elle est désormais la 2e économie ouverte sur le monde, avec un ratio de 40 %, contre 20 % pour l’Allemagne et les Etats-Unis. Le classement “Fortune 500” recense aussi 40 entreprises françaises parmi les 500 premières mondiales, contre seulement 26 britanniques et 39 allemandes.

Après la Norvège et les États-Unis, la France arrive en 3e position pour la productivité horaire mondiale, et, selon les données Eurostat, la durée hebdomadaire réelle du temps de travail y est de 41 heures… De plus, les heures supplémentaires ont été défiscalisées, et la réglementation sur le droit du travail très assouplie par la procédure de rupture conventionnelle… La France offre aussi à ses partenaires étrangers quelque 71 pôles de compétitivité, où sont d’ailleurs déjà installées 750 entreprises étrangères. Et je me contenterai d’évoquer à peine la densité et la qualité de nos infrastructures de transports et de communications, tant elles sont connues et reconnues…  ».

« Équipe de France de l’Export » : rendez-vous en juin, à Istanbul

À force de s’entendre dire qu’ils sont de piètres exportateurs, les Français se sont donc décidés à réagir. Tel fut aussi le sens de l’intervention d’Alain Cousin, président d’UBIFRANCE (L’Agence française pour le développement International des entreprises), qui annonça le déploiement, d’ici à septembre 2010, de 1 500 collaborateurs – auxquels s’ajoutent les 6 500 jeunes en contrat VIE – dans 63 missions à l’export, et dans 44 pays.

Une « Équipe de France de l’export » est donc en cours de constitution, par la mise en réseau et synergie de tous les opérateurs concernés (CCI, Oseo, etc.). Concernant précisément les relations économiques entre les deux pays « Je vous donne rendez-vous au Forum d’affaires franco-turc que nous organisons à Istanbul, du 14 u 16 juin 2010, où nous comptons accompagner 200 entreprises françaises de nombreux secteurs, à la rencontre de leurs homologues et éventuelles partenaires turques », annonça Alain Cousin.

Jacques Blanc : « Je crois à la vocation européenne de la Turquie »

La table ronde de conclusion de ce colloque très dense résuma les points de vue exprimés tout au long de l’après-midi, et dont voici quelques phrases-clé :

 «  L’environnement légal des affaires en Turquie ressemble de plus en plus à l’environnement européen, et le dispositif fiscal y est très favorable  » déclarèrent en substance Léon Coskun et Thierry Blanchetier, respectivement Partenaire Turquie et Directeur associé en charge de l’international du groupe d’audit et de conseil Mazars.

- « La Turquie offre un potentiel de croissance important dans tous les secteurs, à l’exception peut-être de l’agroalimentaire, encore soumis à quelques protections douanières  », estima Axel Baroux, Directeur de la Mission économique Ubifrance en Turquie.

 « Par la coopération accrue des entreprises françaises et turques, le monde des affaires peut enclencher une dynamique qui entraînera le politique (…) Pour nous, à “Invest in Turkey”, chaque investisseur est un client unique. Nous sommes à votre service  », assura Alpaslan Korkmaz, Président de « Invest in Turkey ».

 « La Turquie est une composante forte de notre tradition culturelle, issue d’Athènes et de Rome. C’est aujourd’hui un pays stratégique, et francophile ! Regardons vers le long terme !  », affirma Jean-Daniel Tordjman, Ambassadeur délégué aux Pôles de compétitivité.

 « La Turquie est au cœur d’un grand marché qui s’étend des Balkans au Moyen-Orient, et dont elle connaît bien les cultures. Nous, Français, disposons d’un capital historique de confiance avec les Turcs. Il n’y a aucune raison de se contenter de l’état des choses, et nous allons développer la marque France en Turquie », exposa Serge Boscher, Directeur de l’AFII.

 « La Turquie a prouvé qu’elle est un pays stable qui a su résister à la crise. Elle est aussi devenue un très grand pays manufacturier, avec des gains de productivité impressionnants (…) Investir en Turquie, ce n’est pas une aventure. Cela relève d’un raisonnement simple, il suffit d’observer les opportunités extraordinaires qu’offre la pays  », assura Jean Lemierre, Président du Comité franco-turc du Medef.

Mehmet Şimşek
Mehmet Şimşek
Ministre turc des Finances.
© leJMED.fr

- « Avec plus de dialogue, nous résoudrons tous les problèmes… Nous, Turcs, cheminons avec détermination pour nous retrouver avec nos amis français et européens autour de nos valeurs communes (…) Nous sommes contre le “clash” des civilisations et les craintes aujourd’hui encore exprimées par certains n’ont pas de raison d’être  », proclama avec conviction le ministre turc des Finances, Mehmet Şimşek.

Le mot de la fin, bien sûr, revint au sénateur Jacques Blanc, hôte du colloque : « Je crois à la vocation européenne de la Turquie  », affirma-t-il sans ambages.

Le sénateur Jacques Blanc
Le sénateur Jacques Blanc
Président du Groupe d’amitié France-Turquie.
© leJMED.fr

Cependant, en ardent militant de l’UPM – l’Union pour la Méditerranée – le sénateur regretta qu’aucun intervenant n’ait évoqué ce grand dessein partenarial, et qui concerne au premier rang les pays riverains de « la Mer Blanche » – appellation ottomane du « Mare Nostrum ».

Nous aussi souhaitons avec le sénateur Jacques Blanc que cet oubli soit comblé dès la prochaine occasion…

De Alfred Mignot pour le JMED


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