C’est le long du fleuve Evros, frontalier avec la turquie, qu’Athènes a décidé de construire une barrière de plus de 12 kilomètres pour lutter contre l’immigration clandestine. Une initiatitive contestée par la Commission européenne.
Le porte-parole de la commissaire en charge de la sécurité, Michele Cercone, estime que “les murs et les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s’attaquer de manière structurelle à la question de la migration”.
A l’endroit où doit être construite cette barrière, le fleuve pénètre en territoire turc et ne permet pas de surveiller efficacement les mouvements de population.
Le Vice-premier ministre turc, Cemil Cicek, se montre compréhensif et affirme que “chaque pays a le droit de prendre les mesures nécessaires sur son territoire pour maintenir la sécurité de ses frontières et de lutter contre l’immigration clandestine”.
L’année dernière plus de 32.000 personnes ont franchi illégalement cette frontière. Athènes a demandé l’aide d’une mission européenne. Mission dont le mandat s’achève le mois prochain.
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