La France a qualifié d’illégale l’"élection présidentielle" organisée le mois dernier au Haut-Karabakh par les forces d’occupation arménienne qui y sont stationnées depuis 1993.
"La France rappelle qu’à l’instar de tous les membres de la communauté internationale, elle ne reconnaît pas le Haut-Karabakh comme Etat indépendant", a annoncé l’ambassade de France à Bakou dans un communiqué.
"Le résultat d’un tel vote ne saurait être reconnu comme préjugeant du futur statut juridique de la région. Le statut final du Haut-Karabakh ne pourra être déterminé qu’au terme de négociations politiques entre toutes les parties au conflit et impliquant toutes les communautés, dans le cadre du Groupe de Minsk de l’OSCE coprésidé par la France, les Etats-Unis et la Russie, qui a proposé les principes de base d’un règlement pacifique et équitable du conflit", précise le communiqué.
L’ex-directeur des services de sécurité Bako Saakian a remporté l’"élection présidentielle" organisée au Haut-Karabakh par les forces arméniennes, en recueillant 85,42% des suffrages.
Haut-Karabagh
Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre de la majorité de la population azérie de la région et par la suite de la déportation de l’intégralité de celle-ci dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.
Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azéris vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.
Les terres et maisosn laissées à l’abandon, quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes, ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]
Les instances internationales ont à plusieurs reprises condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres.
Génocide Azéri
L’Arménie refuse catégoriquement de reconnaitre la mort de plusieurs milliers d’Azéris et profte de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.