C’est un dispositif expérimental qui va être mis en place dès la rentrée de septembre : les élèves de CM2 du Plateau du Lizon et de Saint-Claude pourront suivre, dès la 6e, des cours de langue vivante turque en plus de l’anglais. Mais cette nouvelle reçoit un accueil contrasté.
Pour Jean-Marc Milville, l’inspecteur d’académie, ce projet a deux objectifs : permettre à tout élève, quelle que soit son origine linguistique, d’apprendre la langue « d’un grand pays, émergeant, partenaire économique », mais aussi favoriser l’intégration des enfants d’origine turque. Le constat a été fait qu’une partie d’entre eux ne maîtrise pas leur langue maternelle, l’apprentissage du turc à la maison se faisant avant tout de façon orale. Or un élève qui ne maîtrise pas sa langue maternelle ne peut se structurer. C’est le constat qui a été fait par le rectorat et l’administration du collège Rosset à Saint-Claude. « Pour améliorer la qualité de la maîtrise de la langue d’origine de ces élèves, il n’y a pas cinquante solutions qui s’offrent à nous, explique Patrick Parmentier, le principal adjoint. Nous avons bien des groupes d’enseignement de langue et de culture d’origines (lire ci-dessous), mais à raison d’une heure par semaine, cela ne nous paraît pas suffisant ». Le collège Rosset étudie la possibilité de mettre en place un cours de langue vivante depuis la rentrée 2009. « C’est en mai que le rectorat nous a signifié que nous aurions les crédits nécessaires », explique Jean-Marc Milville.
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Adapté source Progrès de Julien Vandelle
REPèRES
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