Erdogan : "Nous testons le système de défense russe S-400"
Erdogan : "Nous testons le système de défense russe S-400"
Le président de la République turque Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le système de défense antiaérien S-400 était testé.
Le chef d’Etat turc Erdogan a répondu aux questions des journalistes à sa sortie de la mosquée au terme de la prière du vendredi.
Dans son discours, il s’est attardé concernant le cessez-le-feu conclu entre les parties en Libye.
« L’accord pour un cessez-le-feu en Libye n’est pas du plus haut niveau. Il est d’un niveau plus bas. Le temps nous montrera combien il sera respecté. J’ai l’impression que ça ne va pas vraiment être fiable », a-t-il déclaré.
Il s’est également exprimé concernant les tests du système de défense antiaérien russe S-400.
« Il est juste que nous avons fait des tests, et en faisons. L’approche américaine ne nous lie en aucun cas. N’allons-nous pas tester ce genre de moyen que nous possédons ? Nous n’allons bien entendu pas demander l’autorisation des Etats-Unis pour cela. Nous ne testons pas uniquement les S-400, mais également un grand nombre d’autres armes. Et allons continuer à la faire. La Grèce possède des S-300. Elle ne fait pas que les tester, elle les utilise. Est-ce que les Etats-Unis leur posent de telles questions ? Nous sommes déterminés et continuerons de la même manière », a-t-il martelé.
S’attardant également sur les appels aux cessez-le-feu entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, Erdogan a précisé que l’Arménie n’avait pas tenu les paroles qu’elle avait données.
Il a souligné que la Turquie a le droit de participer aux entretiens entre les deux pays.
« Il n’est pas possible de mettre de côté les déclarations du président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Je pense que la Turquie a tout autant le droit que la Russie, de participer aux entretiens pour trouver une solution et aboutir à la paix. En réalité, la Russie n’a pas eu jusqu’à présent une approche négative à ce sujet. La Russie n’a pas exprimé de déclarations négatives contre la Turquie. Jusqu’à présent, nous avons travaillé ensemble sur plusieurs sujets que ce soit sur la question Azerbaïdjan-Arménie que de la Syrie. J’espère que nous lancerons désormais des démarches réussies pour une solution et que nous résoudrons les questions dans cette région », a conclu le président Erdogan.