La banque franco-belge vise un bénéfice imposable d’environ 1,8 milliard d’euros en 2014 et va se tourner vers des marchés à forte croissance comme la Turquie.
En 2009, le groupe avait dégagé un bénéfice net de 1 milliard d’euros et un bénéfice imposable d’environ 1,3 milliard, a précisé l’administrateur délégué du groupe, Pierre Mariani, aux journalistes, en marge de cette présentation. « Nous espérons en 2012 revenir légèrement au-dessus du revenu 2009, dont j’avais toujours dit qu’il était exceptionnellement élevé », a encore indiqué M. Mariani.
D’après la présentation faite mardi aux analystes, l’objectif est d’atteindre environ 1,4 milliard de bénéfice imposable en 2012. M. Mariani a rappelé « que 2010 et 2011 seraient, en terme de maîtrise des revenus, probablement les plus difficiles, car c’est là que nous constaterons l’ensemble des pertes liées aux désinvestissements et au rétablissement de la situation financière ».
Rééquilibrage des marchés en Belgique et au Luxembourg
Dexia, frappée de plein fouet par la crise financière en 2008, avait eu besoin d’importantes aides publiques pour échapper à la faillite. La Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, a exigé en contrepartie une importante restructuration du groupe. Pierre Mariani annonce ainsi d’ici 2014 « un changement profond dans l’ADN du groupe, avec un rééquilibrage des activités vers la banque de détail ou la banque de proximité (...) mais aussi un rééquilibrage des marchés très matures que sont la Belgique et le Luxembourg vers un marché à forte croissance qui est la Turquie ».
Cette dernière « représente déjà et représentera encore dans le futur une partie très significative des activités du groupe », a-t-il ajouté. Sur les 10 millions de clients que Dexia compte avoir dans la banque de détail en 2014, 6 millions seront turcs.
Source lessentiel.lu avec AFP