D’après Les Echos, la banque franco-belge a reçu de nombreuses marques d’intérêt pour sa filiale d’assurance-vie en Turquie, dont la cession pourrait intervenir plus tôt que prévu.
Après la vente de filiales en Italie, en Espagne et plus récemment en Slovaquie, Dexia poursuit sa cure d’amaigrissement imposée par la Commission européenne.
D’après Les Echos, la banque aurait reçu une dizaine de marques d’intérêt pour sa filiale turque d’assurance-vie, Deniz Emeklilik, pour laquelle elle a lancé un appel d’offres début décembre. « Tous les grands acteurs du secteur, à l’exception d’Allianz, ainsi qu’un certain nombre de fonds d’investissement, ont exprimé leur intérêt », ont indiqué au journal deux sources proches du dossier.
L’entité serait valorisée entre 200 et 300 millions d’euros et sa vente permettrait à Dexia de réaliser une plus-value « substantielle ». La remise des offres pourrait intervenir d’ici à début mars, ajoute Les Echos pour qui la cession s’annonce moins compliquée que celle de Banka Slovensko (en Slovaquie) intervenue en novembre.
Dexia ne compte pas pour autant se désengager du marché turc, en pleine croissance. Fin octobre, le directeur général de Dexia, Pierre Mariani, a estimé que sa filiale bancaire dans le pays, DenizBank, pourrait générer jusqu’à 30% du chiffre d’affaires total du groupe d’ici quelques années. En 2014, sa valeur pourrait égaler la capitalisation actuelle du groupe, soit 4,6 milliards d’euros.
Ce vendredi vers 11h35, le titre Dexia reculait de 1,82%, à 2,65 euros, à la bourse de Bruxelles.
Source : Easy bourse