La Turquie accuse le Louvre d’exposer, dans son nouveau département des arts de l’Islam, des œuvres « volées » dont elle réclame la restitution.
Quels sont les objets du litige ?
L’affaire a été lancée par le journal turc Radikal qui a publié samedi 27 octobre un article intitulé « Elles sont toutes à nous » . Le journal fait notamment référence à trois panneaux de faïence d’Iznik, exposées au Louvre dans le tout nouveau département des arts de l’Islam.
Selon le quotidien, ces faïences proviendraient de la mosquée Piyale Pasha, œuvre de l’architecte ottoman Sinan, et située dans le quartier stambouliote de Kasimpasa. La Turquie estime à huit le nombre de panneaux dérobés dans cette mosquée achevée en 1573. Jusqu’à présent, cinq avaient été identifiés dans des musées américains et européens. Selon Ankara, les trois derniers se trouvent donc à Paris.
D’autres pièces de la collection du département des arts de l’Islam font l’objet de litige. Parmi eux se trouvent des faïences originaires des tombeaux des sultans Selim II, Murat III et de la bibliothèque de Mahmut Ier . Selon Ankara, elles ont été emportées en France dans les années 1880 par Albert Sorlin Dorigny. Chargé de les restaurer, il les aurait offertes au Louvre au lieu de les rendre.
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