Une usine de fabrication Beko. L’entreprise a déclaré que les opérations italiennes n’étaient pas viables financièrement, avec des taux d’utilisation des usines inférieurs à 40 %
Beko va supprimer des emplois en Italie en raison de ses sous-performances
Beko, une marque turque d’électroménager et d’électronique détenue par le fabricant Arcelik, va réduire ses effectifs en Italie de près de moitié en raison des défis croissants du secteur et de la sous-performance financière.
L’entreprise va licencier 1.935 de ses 4.440 salariés, a rapporté Reuters, citant un communiqué publié par le ministère italien de l’Industrie et les syndicats FIM, FIOM, UILM et UGLM.
Beko Europe a attribué les licenciements à la sous-performance financière de l’activité italienne, à la concurrence accrue des acteurs asiatiques et à la faiblesse de la demande des consommateurs.
Les opérations italiennes n’étaient pas viables financièrement, avec des taux d’utilisation des usines tombant en dessous de 40 pour cent, a déclaré la société.
Pour relever ces défis, Beko prévoit d’investir 110 millions d’euros (116 millions de dollars) dans la restructuration de ses opérations italiennes afin d’établir une empreinte durable à long terme.
Cependant, le ministère italien a rejeté la proposition, ajoutant que le gouvernement prendrait toutes les mesures nécessaires pour protéger les emplois.
Beko a pris le contrôle des opérations italiennes dans le cadre de son acquisition de la division européenne d’appareils électroménagers de Whirlpool, qui a été approuvée par les régulateurs antitrust de l’UE l’année dernière.
En août, Beko BV, une filiale à 100 % de Beko, a finalisé sa première facilité de prêt syndiqué mondiale de 350 millions d’euros.
Le prêt syndiqué d’une durée de trois ans a été dirigé par Emirates NBD Capital, la branche banque d’investissement d’Emirates NBD, basée à Dubaï.