La Turkish Coalition of America (TCA, organisation à but culturel, charitable et politique), appuyée par l’Assembly of Turkish American Associations (ATAA), a appelé ses membres et sympathisants à écrire aux membres du Congrès américain. Il s’agit de prévenir le vote d’une éventuelle résolution qualifiant le sort des Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale de « génocide ».
Par ailleurs, la TCA a écrit au sénateur Menendez, élu du New Jersey, l’un des plus bruyants avocats des revendications nationalistes arméniennes au sein du Congrès américain, et incite tous les Turco-Américains et leurs amis à lui écrire. La Federation of Turkish American Associations (FTAA) a fait de même.
La quasi-totalité des personnes physiques ayant versé de l’argent pour financer les récentes campagnes électorales de M. Menendez sont d’ascendance arménienne ; de même, les associations qui ont contribué à ce financement sont des associations arméniennes. La moitié environ des personnes physiques ne résident pas dans la circonscription de M. Menendez, et beaucoup ne sont même pas du New Jersey : elles habitent à New York, en Californie, ou ailleurs encore. Ces faits ont été révélés par le journal en ligne Poligazette. Mais c’est sûrement une pure coïncidence.
Quoi qu’il en soit, la mobilisation de la TCA, de l’ATAA et de la FTAA doit servir d’exemple aux citoyens français et européens d’origine turque. Il est nécessaire de combattre dans l’esprit de l’appel de Blois, les groupes de pression mémoriels, les marchands de haine, qui n’ont qu’eux-mêmes pour finalité.
Ils peuvent commencer en envoyant leurs félicitations au député Pierre Lellouche, qui, dans un entretien au quotidien turc Zaman, s’est félicité de l’abandon de la proposition Masse, qui voulait interdire d’employer un autre mot que « génocide » dans le cas arménien.
Courriel : pierre.lellouche@wanadoo.fr
Télécopie : 01 48 78 24 03
Adresse physique : 9 bis, rue de Maubeuge 75009 Paris.
Courrier type :
Monsieur le député,
Vous avez pris la mesure du risque représenté par la proposition Masse de 2006. Permettez-moi de vous adresser mes vives félicitations pour cette prise de position courageuse, favorable aux relations franco-turques, mais aussi à la libre recherche historique et à la liberté d’expression, malmenées ces dernières années par les groupes de pression mémoriels, et heureusement défendues par l’appel de Blois.
Veuillez recevoir, monsieur le député, l’expression de tout mon respect.
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