100e anniverssaire de la république de Turquie

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𝟯𝟬 𝗔𝗢𝗨T𝟭𝟵𝟮𝟮 : 𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗖𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 𝗧𝗨𝗥𝗤𝗨𝗘 𝗔 𝟭𝟬𝟬 𝗔𝗡𝗦 !

Publié le | par Engin | Nombre de visite 330
𝟯𝟬 𝗔𝗢𝗨T𝟭𝟵𝟮𝟮 : 𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗖𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 𝗧𝗨𝗥𝗤𝗨𝗘 𝗔 𝟭𝟬𝟬 𝗔𝗡𝗦 !

𝟯𝟬 𝗔𝗢𝗨T𝟭𝟵𝟮𝟮 : 𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗖𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 𝗧𝗨𝗥𝗤𝗨𝗘 𝗔 𝟭𝟬𝟬 𝗔𝗡𝗦 !

30 𝐴𝑔̆𝑢𝑠𝑡𝑜𝑠 𝑍𝑎𝑓𝑒𝑟 𝐵𝑎𝑦𝑟𝑎𝑚ı𝑚ı𝑧 𝑘𝑢𝑡𝑙𝑢 𝑜𝑙𝑠𝑢𝑛 !

Les Turcs cĂ©lĂšbrent, toute cette semaine, le centenaire de la victoire finale, gagnĂ©e contre l’armĂ©e grecque, lors de la bataille de Dumlupinar en 1922 qui ponctue la Guerre de LibĂ©ration turque.

A l’issue de la bataille de Sakarya en septembre 1921, l’armĂ©e hellĂšne est obligĂ©e de reculer face au mouvement national de libĂ©ration que mĂšne le hĂ©ros des Dardanelles, Mustafa Kemal.

D’ailleurs, grĂące Ă  la victoire des Dardanelles, Mustafa Kemal gagne ses galons de MarĂ©chal par la Grande AssemblĂ©e Nationale de Turquie qui lui confie la mission de jeter l’ennemi hors du pays.

Les armes et les canons sont discrĂštement ramenĂ©s d’Istanbul sur le champ de bataille. La plupart du peu de matĂ©riel avait Ă©tĂ© endommagĂ©e par l’occupant et a dĂ» ĂȘtre rĂ©parĂ©e. De nouvelles armes sont achetĂ©es avec les maigres moyens Ă  disposition. Les soldats Ă©puisĂ©s sont formĂ©s Ă  l’art de l’assaut.

Mustafa Kemal mĂšne adroitement une diplomatie qui divise les alliĂ©s et lui fait gagner la sympathie des Français et des Italiens, tandis que les Anglais soutiennent et arment l’envahisseur grec.

Le 26 aoĂ»t 1922, Mustafa Kemal lance l’offensive sur une armĂ©e grecque bien mieux Ă©quipĂ©e.

Pourtant, quelques heures plus tard, les bastions ennemis tombent les uns aprĂšs les autres.
Le 30 aoĂ»t, le bataillon grec est totalement encerclĂ© et capitule. Parmi les prisonniers figure le commandant en chef grec, Trikopis. L’armĂ©e grecque est chassĂ©e jusque Izmir qui sera libĂ©rĂ©e par les forces kĂ©malistes le 9 septembre suivant.

Ainsi, prend fin l’occupation de la Turquie par les Grecs. Cette victoire va permettre aux Turcs de faire accepter le traitĂ© de Lausanne et de construire un pays libre et indĂ©pendant.

Pour finir, je souhaite exprimer une pensĂ©e Ă©mue et un hommage des plus profonds envers Mustafa Kemal AtatĂŒrk sans qui je n’aurais jamais Ă©tĂ© ce que je suis, comme l’immense majoritĂ© des Turcs.
Mon hommage est d’autant plus appuyĂ© que chaque annĂ©e les rĂ©actionnaires revanchards anti-rĂ©publicains semblent gagner un peu plus de terrain. Sans honte, ils rĂ©Ă©crivent une histoire imaginaire, sans AtatĂŒrk, en faisant croire qu’un beau matin les soldats turcs ont gagnĂ© la guerre contre l’ennemi, seuls, sans commandement !....
Cette annĂ©e, c’est Mehmet Zeybek, maire rĂ©actionnaire de ma province d’origine Afyon (Eh oui
) qui s’est tristement illustrĂ© dans ce vil exercice.
En effet, lors de son allocution Ă  l’occasion des cĂ©lĂ©brations du centenaire de la victoire de la Guerre de LibĂ©ration turque, le maire a citĂ© un pseudo historien Kadir Mısıroğlu. Cet individu, authentique thĂ©oricien du complot et haineux anti-AtatĂŒrk, avait notamment dĂ©clarĂ© : « 𝐽’𝑎𝑢𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒́ 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝐺𝑟𝑒𝑐𝑠 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑇𝑢𝑟𝑐𝑠 ! ».
L’obscurantisme mĂȘlĂ© Ă  la haine, au grotesque et au ridicule, lui ont fait Ă©galement dire :
« 𝑆𝑡𝑎𝑙𝑖𝑛𝑒 𝑎 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑢 𝑙𝑒𝑠 𝐴𝑙𝑙𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑠 𝑒𝑛 𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝐶𝑜𝑟𝑎𝑛 » ;
« 𝐾𝑎𝑟𝑙 𝑀𝑎𝑟𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑒́ 𝑎̀ 𝑇𝑟𝑒̀𝑣𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒́𝑔𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑔𝑛𝑒𝑢𝑠𝑒, 𝑙𝑎̀-𝑏𝑎𝑠, 𝑖𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑎𝑐𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝐷𝑗𝑖𝑛𝑛, 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 » ;
« 𝑄𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒 𝑀𝑢𝑠𝑡𝑎𝑓𝑎 𝐾𝑒𝑚𝑎𝑙 𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑚𝑒𝑠 𝑓𝑢𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 ! ».
Ce dernier souhait aura Ă©tĂ© exaucé 

Atam ruhun Ɵad olsun, seni unutmadık.
Ya Ä°stiklal Ya ÖlĂŒm !

𝐍𝐎𝐓𝐄 : La toile en illustration est signĂ©e de Avni ArbaƟ, peintre dit « de l’Ecole turque de Paris ». En effet, Avni ArbaƟ a vĂ©cu Ă  Paris de 1951 Ă  1977. A son retour au pays, il a notamment travaillĂ© sur AtatĂŒrk, Istanbul et le Bosphore.
Merci Ă  Son excellence Cem Kahyaoglu ambassadeur de Turquie
#30AgustosZaferBayrami - #ataturk - #cemkahyaoglu #avniarbas


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