Un commando terroriste du PKK tente d’assassiner un homme d’affaire qui refuse de se soumettre au racket.
Le financement de l’organisation terroriste le PKK se fait principalement en Europe, par le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains - immigration illégale et proxénétisme - et le racket.
Le racket appelé « impôt révolutionnaire » est ainsi organisé comme un véritable impôt, des activistes du PKK se rendant dans les commerces tenus par les Turcs ou Kurdes et prélevant de, gré ou de force, une certaine somme laissée au jugement du terroriste.
En Allemagne, en Belgique, de moins en moins en France ce racket est quasiment institutionnalisé. Ainsi, le PKK par cet « impôt révolutionnaire » possède une source de revenus de plusieurs millions d’euros par an. Cet argent est ensuite envoyé en Turquie pour servir aux activités terroristes du PKK dont l’intensité et l’hystérie vont augmentant tous les ans.
Dans le cadre de ce racket à grande échelle, le PKK n’hésite pas à user de violence contre ceux qui refusent de payer. Ainsi, des dizaines de Turcs ou de Kurdes ont été soit agressés, soit assassinés.
Récemment - 29 août 2012 - un commando de 5 terroristes du PKK, 4 venant des Bouches-du-Rhône et 1 d’Allemagne, avaient ainsi prévu l’assassinat d’un homme d’affaire d’origine kurde vivant dans le département du VAR qui refusait de se soumettre au racket du PKK.
L’homme ne doit la vie qu’à l’intervention de la police antiterroriste française, qui a arrêté 3 terroristes après une filature depuis Marseille, les deux autres étant arrêtés après une course sur l’autoroute A8 :
Un entrepreneur varois échappe à des terroristes kurdes
En 24 heures, la PJ a intercepté des Kurdes suspectés de vouloir abattre un entrepreneur dracénois refusant de se soumettre à leur racket
Un entrepreneur varois aurait peut-être été abattu sans cette opération de police, conduite en urgence vendredi dans les Bouches-du-Rhône. L’intervention, pilotée par le parquet antiterroriste de Paris, a mobilisé d’importants effectifs (1) de la direction interrégionale de la PJ de Marseille et de son antenne de Toulon.
La veille seulement, les policiers avaient eu connaissance d’un projet de meurtre visant un entrepreneur du BTP varois, domicilié à Draguignan. Ce dernier, d’origine kurde, refusait de s’acquitter de « l’impôt révolutionnaire » réclamé par une cellule marseillaise du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le fameux groupe terroriste sécessionniste, en conflit armé avec la Turquie.
Course-poursuite sur l’A8
Face au refus du Dracénois de se soumettre au racket, une expédition punitive est programmée.
Les policiers ont rapidement mis en place une filature au départ de Marseille. Trois membres présumés du PKK ont d’ailleurs été interpellés dans la cité phocéenne. Les deux autres suspects ont été interceptés au volant de leur voiture au péage de La Barque à Aix-en-Provence. « Ils ont été interceptés à l’issue d’une course-poursuite sur l’autoroute. Sans doute se sont-ils rendu compte qu’ils étaient suivis », précise une source judiciaire.
Le parquet de Paris considère que le tandem se rendait à Draguignan. Un « revolver chargé a été retrouvé, il s’agit bien d’une tentative d’assassinat.
Transférés à Paris
Les cinq suspects basés à Marseille sauf pour l’un d’entre eux, originaire d’Allemagne, ont été déférés à Paris lundi soir. Âgés de 20 à 30 ans environ, ils ont été mis en examen par les juges antiterroristes Thierry Fragnoli et David Benichou pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste », « association de malfaiteurs », « financement d’une entreprise terroriste » et « transport et détention d’armes ». Un seul a été placé sous contrôle judiciaire, les autres ont été écroués.
*La brigade criminelle et les brigades de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ de Marseille. Également associée à ce coup de filet, la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire.
Malgré les activités criminelles du PKK, son sombre bilan humain - plus de 5 500 civils assassinés lors d’attentats, dont l’horreur de celui à la voiture piégée de Gaziantep est toute récente, ou attaques armées - l’organisation terroriste - reconnue comme telle par l’UE, les Etats-Unis et l’ONU - est légitimée par certains médias et partis politiques comme le parti communiste qui qualifient le PKK de « représentant du peuple kurde » ou de « rebelles ». Ils participent ainsi aux campagnes de répression du PKK contre les originaires de Turquie en Europe.
Aujourd’hui les citoyens européens d’origine turque ou kurde n’ont pas de sécurité et sont la cible d’une des organisations les plus criminelles qui soient. Parmi, les exemples de la violence des terroristes du PKK contre les citoyens d’origine turque, citons :
Attaque au cocktail Molotov d’un centre culturel turc à Anvers en Belgique en novembre 2011 :
Agression de manifestants de Français d’origine turque à la Place de la Bastille en France :
Lien/Source : Au tour du Monde