L’opposition, favorable au "non", affirme que les changements proposés sont destinés à accroître l’influence du gouvernement islamo-conservateur sur l’appareil judiciaire en grande partie laïque.
La décision prise jeudi par le conseil électoral turc de fixer la date du référendum intervient au lendemain de l’annonce du président turc Abdullah Gul, qui a choisi de soumettre ces propositions à la consultation populaire.
La semaine dernière, les parlementaires se sont prononcés de justesse en faveur de ces amendements constitutionnels. Le vote n’a pas atteint la barre des 367 voix pour, synonyme d’adoption définitive. Mais le nombre des "oui" a été suffisant pour qu’un référendum soit organisé.
Source AP